L'Association africaine de défense des droits de l'Homme (ASADHO) accuse les Forces armées de la RDC (FARDC) d’avoir sommairement exécuté sommairement 49 civils lors des combats, en début du mois, pour la reprise de Mbandaka, alors occupé par les Enyeles. « Ces personnes ont été tuées soit parce que proches des Enyeles, ou pour avoir été soupçonnées d’être des Enyeles », a expliqué Jean-Claude Katiembe, président de l’ASADHO.
Les autorités de Kinshasa ont catégoriquement démenti ces accusations. « Nous avons été très préoccupés par le rapport de l’ASADHO », a déclaré le ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement. Le parquet militaire de Mbandaka et les autorités de la ville n’ont constaté aucune trace de telles exactions, a-t-il assuré. « En tout et pour tout, quatre civils ont été parmi les victimes de cette agression sur Mbandaka du 5 avril », a souligné M. Mende.
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