(Mediacongo.net 28/04/2010)
La République Démocratique du Congo (RDC) sera bientôt comptée parmi les pays producteurs et utilisateurs du « biocarburant » à partir des plantes « Jatropha et Ricin », a constaté l’ACP au cours des activités de la caravane du centenaire qui se tiennent dans la commune de N’djili, à Kinshasa Est. Les expériences menées par l’ingénieur Emmanuel Koloando, l’initiateur du projet en RDC, ont démontré que la Jatropha, (autrement appelée Tshinka mbwankaulwa en Tshiluba, Mungala Pieme en dialecte teke, Potenge en swahili, Nganzinga en dialecte Ngwaka etc…) produit de l’huile non consommable qui, soumise à un traitement de laboratoire, produit du carburant non polluant et utilisable dans les véhicules sans difficultés. Selon les mêmes expériences, le Ricin produit les SAE 40, 90, 120 etc.. La Jatropha et le ricin font partie des plantes « piége à carbone par leur capacité d’absorption de CO2 (gaz carbonique) et produisent les énergies dites « renouvelables propres ». La RDC, aux dires de M. Koloando, dispose d’une raffinerie ultra-moderne après celle de l’Afrique du Sud, don du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange. Le carburant produit à base de jatropha est utilisable dans les lampes tempêtes, les réchauds à pétrole et peut jouer le rôle de mazout dans les véhicules à injection.
La société City-train salue l'exploitation du biocarburant
La société congolaise de transport en commun, City-train, salue l'exploitation du biocarburant (mazout obtenu à partir du mélange des huiles de Jatropha et de ricin), mis au point par le chercheur en énergies nouvelles et renouvelables, Emmanuel Koloando. City-train a d’ailleurs expérimenté avec succès ce biocarburant sur l’un de ses véhicules.
Ce dernier, responsable d’un centre de recherche des énergies renouvelables (CREER), est parvenu à mettre en place une raffinerie moderne « COEM », dont la capacité de production est de 2.000 litres de « mazout-B » par jour. Les responsables de City-train encouragent pareille initiative, car cette découverte va alléger les charges des sociétés de transport en commun dues à l’approvisionnement en carburant. « A partir du moment où un Congolais découvre cette plante miracle « bio-fuel », il est tout à fait indiqué que son apport est salutaire d’abord pour la RDC et pour tous les pays de la sous-région », a relevé M. Omombo, coordonnateur du comité CGC de City-Train responsable de City-train à la caravane du cinquantenaire. Pour lui, une grande production bon marché permettra aux transporteurs de voir les dépenses d’achat en carburant réduites. Il a lancé un appel au gouvernement de doter suffisamment son entreprise de moyens afin de lui permettre à son tour de l’accompagner dans sa politique de transport en commun comme le transmillenium à Bogota (en Colombie), ayant les mêmes caractéristiques que Kinshasa et un système de transport le mieux organisé du monde. Pour les autorités de City-train, les besoins en bus pour la ville de Kinshasa sont de l’ordre de deux mille (2.000) bus afin de satisfaire les Kinois et d’accompagner le Chef de l’Etat dans sa politique de grands travaux de réhabilitation des routes et de la modernisation de la voirie urbaine.
Kinshasa, 28/04/2010 (ACP/MCN, via mediacongo.net)
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