(Afrique en ligne 23/03/2010)
Au total, 23 partis politiques reconnus et cinq candidatures indépendantes seront autorisés à participer aux élections municipales du 21 mai prochain au Burundi, a annoncé mercredi la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Sur les 44 partis enregistrés dans le pays, seul un peu plus de la moitié a rempli les critères de sélection, selon la commission qui précise que la loi électorale stipule que le dossier doit remplir les critères d'équilibre de genre, de région et d'ethnie pour être recevable.
Le délai pour le dépôt des dossiers a expiré, mardi, et seulement 23 partis politiques et 5 indépendants ont présenté des candidats, a indiqué le président de la CENI, Pierre Claver Ndayicariye.
Seuls le Conseil national pour la défense de la démocratie/Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), le Front pour la démocratie au Burundi (FRODEBU, principal parti d'opposition), les Forces nationales de libération (FNL, ex-rébellion) et l'Unité pour le progrès national (ancien parti unique) ont pu réunir tous les éléments du dossier pour présenter des candidats dans les 129 communes du pays.
Les partis naissants, l'Union pour le progrès et le développement(UPD) et le Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD) ont également réalisé l'exploit de présenter des candidats dans 128 des 129 communes du pays.
Tous les indépendants réunis n'ont pu déposer leurs dossiers de candidature que dans moins de dix communes du pays.
Le marathon électoral des mois prochains va se poursuivre par l'élection d'un nouveau chef de l'Etat le 28 juin 2010, de nouveaux députés et sénateurs en juillet avant de boucler par le choix de nouveaux chefs de collines (la plus petite entité administrative au Burundi) au mois de septembre.
Bujumbura - Pana 22/04/2010
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