mercredi 17 mars 2010

RDC - Dirk Van der Maelen (député socialiste flamand) : "Kabila ressemble de plus en plus à Mobutu"

(La Libre 17/03/2010)
M. Van der Maelen critique notamment l'invitation qu'aurait lancée le ministre de la Défense, Pieter De Crem, à son homologue congolais de faire défiler ses soldats à Bruxelles le 21 juillet.
Le député socialiste flamand Dirk Van der Maelen s'en prend vivement à la politique conciliante du gouvernement vis-à-vis du président congolais Joseph Kabila, dans un entretien accordé au Soir. "Kabila ressemble de plus en plus à Mobutu", affirme-t-il.
M. Van der Maelen critique notamment l'invitation qu'aurait lancée le ministre de la Défense, Pieter De Crem, à son homologue congolais de faire défiler ses soldats à Bruxelles le 21 juillet. "Ce n'est pas parce qu'on est partenaires qu'il faut défiler côte à côte le 21 juillet", lance-t-il, accusant l'armée congolaise de "tueries, pillages et viols".
A l'instar de Karel De Gucht, le député sp.a voit des responsabilités au plus haut niveau du pouvoir à Kinshasa. "Kabila ressemble de plus en plus à Mobutu. Le gouvernement d'une clique. La population souffre", dit-il.
Et d'ajouter: "en 1977, mon parti était le premier à vouloir rompre avec le régime Mobutu et on disait qu'on était fous. Aujourd'hui, nous dénonçons le régime Kabila, nous avons raison".
BELGA
Mis en ligne le 17/03/2010
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RDC - Efforts en vue du point d’achèvement: Kengo félicite déjà Adolphe Muzito !

(La Prospérité 17/03/2010)
*Sage, fin politique et homme d’action, Léon Kengo wa Dondo se trompe très rarement. Ce lundi 15 mars, il est sorti de ses vacances parlementaires, avec un discours dosé et adapté aux événements. Sans la moindre complaisance, il a passé au prisme d’une critique acerbe, la situation politique et les défis auxquels la RD. Congo est confrontée, avant de négocier son dernier virage vers 2011. La rigueur qui lui est collée à la peau comme l’est, du reste, une griffe d’un couturier sérieux de Paris, Bruxelles ou Pékin, apparaît naturellement dans ce discours qu’il a prononcé au Palais du Peuple, devant ses collègues Sénateurs et en présence de nombreuses personnalités habituellement conviées à ce type de cérémonie solennelle. L’homme était tellement clair qu’il n’a su se contenir devant des évidences d’un travail titanesque accompli par le gouvernement de la République, sous la conduite d’Adolphe Muzito. Concrètement, Kengo félicite déjà Muzito et l’encourage à plus d’efforts, dans sa lutte pour atteindre le point d’achèvement. Même s’il reconnaît, outre mesure, qu’il faut se couper en quatre. Les moyens étant difficiles et les défis complexes. La voie est donc ouverte, dit-il, pour l\'annulation de cette dette de près de l0 milliards de dollars américains sur un stock de 12 milliards. Cet allègement permettra d\'affecter les ressources dégagées aux secteurs prioritaires de notre économie, en vue de la lutte contre la pauvreté. Le processus vers l\'achèvement de l\'initiative PPTE est, cependant, conditionné par la réalisation satisfaisante de sept principaux déclencheurs à savoir: l\'élaboration du Document de Stratégie pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté et sa mise en œuvre satisfaisante ; la stabilité macro-écononrique ; la bonne utilisation des ressources provenant des allègements intérimaires obtenus après le point de décision de l’Initiative PPTE ; une bonne gestion des finances publiques ; la bonne gouvernance ; l\'amélioration de la gestion de la dette ; l\'élaboration et la mise en œuvre des stratégies de développement des secteurs prioritaires que sont l’éducation, la santé, l\'agriculture et le développement rural, la réalisation de ces réformes doit être attestée par des indicateurs tels que : des états fiables de suivi budgétaire ; le code des marchés publics reflétant les standards internationaux et les cadres sectoriels de dépense à moyen terme pour les secteurs sociaux. Pour lui, cette session de mars est vraiment déterminante. Voici pourquoi. Kengo pense, en effet, que l\'année qui vient de s\'achever a été marquée par la conclusion, le 11 décembre 2009, d\'un programme triennal avec le FMI. Elle va connaître l\'aboutissement des négociations débutées, il y a quelques années entre notre pays et les Institutions de Breton woods, dans le cadre de la recherche du point d\'achèvement de l\'initiative des pays pauvres très endettés, IPPTE en sigle. Mais la reprise des relations formelles avec les institutions de Bretton woods intervient après que le Gouvernement ait respecté les critères quantitatifs convenus avec les services du FMI. Dans ce cadre précis, le Président du Sénat constate, heureusement, que le Gouvernement a aussi résolu la question de la soutenabilité de la dette posée par la signature des contrats avec un groupement d\'entreprises chinoises dans les domaines des mines et des infrastructures. C\'est après avoir obtenu des assurances financières de tous les membres du Club de Paris que le Conseil d\'administration du FMI a décidé de conclure ce programme formel avec notre pays. Cet accord, explique-t-il, est le préalable pour atteindre le point d\'achèvement de l\'Initiative des pays pauvres très endettés et pour l’octroi des bénéfices de l\'autre initiative pour l\'Allègement de la Dette Multitatérale », IADM en sigle. A la demande de ses nombreux et fidèles lecteurs, La Prospérité republie, ci-après, l’allocution de Kengo, le Président de la Chambre Haute du Parlement. La Pros. Discours du Président du Sénat Honorable Président de l\'Assemblée nationale et cher collègue ; Excellence Monsieur te premier Ministre ; Monsieur le Premier Président de la Cour Suprême de Justice ; Monsieur le Procureur Général de la République ; Honorables Membres des Bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat; Honorables Députés ; Honorables Sénateurs et chers collègues ; Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement; Excellences Messieurs tes Ambassadeurs et chefs des Missions diplomatiques ; Madame la Bourgmestre de la Commune de Lingwala ; Distingué(e)s lnvité(e)s, chacune et chacun en ses titres et qualités ; Conformément aux articles 115 de la Constitution et 75 du Règlement intérieur du Sénat, je procède ce jour à l’ouverture de la 6ème Session ordinaire de notre Chambre. En votre nom, à celui du Bureau et au mien, je salue la présence de tous nos Invités. Je les remercie de l\'intérêt et de la considération qu\'ils portent à notre institution. Chers Collègues, privés d\'une partie de vos vacances pour la tenue de la Session extraordinaire de janvier, vous voici à nouveau pour accomplir votre devoir. Je salue votre sens élevé de responsabilité. La Session qui s\'ouvre ce jour est déterminante à plus d’un titre. L\'année qui vient de s\'achever a été marquée par la conclusion, le 11 décembre 2009, d\'un programme triennal avec le FMI. Elle va connaître l\'aboutissement des négociations débutées il y a quelques années entre notre pays et les lnstitutions de Breton woods, dans le cadre de la recherche du point d\'achèvement de l\'initiative des pays pauvres très endettés, IPPTE en sigle. La reprise des relations formelles avec les institutions de Bretton woods intervient après que le Gouvernement ait respecté les critères quantitatifs convenus avec les services du FMI. : Le Gouvernement a aussi résolu la question de la soutenabilité de la dette posée par la signature des contrats avec un groupement d\'entreprises chinoises dans les domaines des mines et des infrastructures. C\'est après avoir obtenu des assurances financières de tous les membres du Club de Paris que le Conseil d\'administration du FMI a décidé de conclure ce programme formel avec notre pays. Cet accord, est le préalable pour atteindre le point d\'achèvement de l\'lnitiative des pays pauvres très endettés et pour l’octroi des bénéfices de l\'autre initiative pour l\'Allègement de la Dette Multitatérale », IADM en sigle. La voie est donc\"ouverte pour l\'annulation de cette dette de près de l0 milliards de dollars américains sur un stock de 12 milliards. Cet allègement permettra d\'affecter les ressources dégagées aux secteurs prioritaires de notre économie, en vue de la lutte contre la pauvreté. Cependant, le processus vers I\'achèvement de l\'initiative PPTE est conditionné par la réalisation satisfaisante de sept principaux déclencheurs à savoir: - l\'élaboration du Document de Stratégie pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté et sa mise en oeuvre satisfaisante ; - la stabilité macroécononrique ; - la bonne utilisation des ressources provenant des allègements intérimaires obtenus après le point de décision de l’Initiative PPTE ; une bonne gestion des finances publiques ; - la bonne gouvernance : - I\'amélioration de la gestion de la dette ; - l\'élaboration et la mise en œuvre des stratégies de développement des secteurs prioritaires que sont l’éducation, la santé, l\'agriculture et le développement rural, La réalisation de ces réformes doit être attestée par des indicateurs tels que : des états fiables de suivi budgétaire ; - le code des marchés publics reflétant les standards internationaux ; - les cadres sectoriels de dépense à moyen terme pour les secteurs sociaux. La loi portant code des marchés publics sera adopté au cours de la présente session. En attendant I\'annulation de la dette dans le cadre du point d\'achèvement de l\'lnitiative PPTE, les créanciers du club de paris et le Gouvernement sont arrivés à un accord, le 25 février dernier, pour restructurer la dette publique selon les termes dits « de Cologne ». Notre pays a ainsi pu obtenir la réduction du service de la dette due entre le 1er juillet 2009 et le 30 juin 2012. Sur 2,957 milliards de dollars, le Club de paris a procédé à l\'annulation de 1.300 milliards de dollars et au rééchelonnement de 1.647 milliards autres. Honorables Sénateurs, Chers collègues, La loi portant budget de l’Etat pour l’exercice 2010 a été promulguée le 25 janvier 2010 par le Président de la République. Ce budget a été arrêté en équilibre en recettes et en dépenses. Les paramètres maoroéconomiques ci-après ont été retenus : * taux de croissance du PIB 5,4% * taux d\'inflation tin période: 15,0 % * taux de change moyen: 950,6 francs pour un dollar * PIB nominal : 11.366,0 milliards de francs * financement monétaire : nul Il est important de faire aboutir les réformes sur la gestion des dépenses publiques, lesquelles doivent être conformes aux inscriptions budgétaires c\'est-à-dire appliquer une gestion sur base caisse. Honorables Sénateurs, Chers Collègues, Les perspectives économiques pour 2010 sont bonnes, Une reprise plus vigoureuse de la croissance économique mondiale est attendue cette année. Elle ne manquera pas d\'avoir des effets induits notamment sur les cours des matières premières. Suivant la Banque mondiale, après une croissance négative de 2,2% en 2009, le PIB mondial devrait connaître un taux de croissance positif de 2,7% en 2010. Le volume du commerce mondial, qui avait baissé de 14,4% en 2009 devrait augmenter de 4,3% en 20l0. Sur le plan intérieur, les résultats obtenus au cours des deux premiers mois de 2010, bien que fragiles, sont encourageants. Le cadre macroéconomique connaît une relative stabilité. En matière des finances publiques, l\'exécution des deux premiers mois de l\'année s\'est traduite par des excédents budgétaires. Le taux de change du affiche une légère variation et les pressions inflationnistes se sont atténuées. En 2010, la croissance économique est prévue à 5,4 %, soit un doublement par rapport à 2009 et le taux d\'inflation fin période, de 15%, soit une nette amélioration par rapport à l\'année écoulée. Honorables Sénateurs, Chers Collègues, Ces dernières années, notre pays a été classé parmi les derniers dans le rapport « Doing Business » de la Banque mondiale. Ce qui influence négativement des investisseurs potentiels. Nous pouvons stimuler davantage la croissance économique en garantissant aux investisseurs un environnement juridique et judiciaire stable et transparent. N\'oublions pas que I\'investisseur est un gibier pouroux qu\'il faut toujours rassurer. Le vote des lois intervenues pendant la session extraordinaire s\'inscrit dans cette voie, de même que les efforts de la FEC. Honorables Sénateurs, Distingués invités, Nous sommes à moins de deux ans dos futures échéances électorales, lesquelles permettront de nouveau à notre Peuple d\'opérer son choix conformément à l\'article 5 de la Constitution. Les dates des élections locales et générales sont désormais connues. Selon la CEI; le fichier électoral devra être totalement renouvelé, Le Gouvernement entend financer lui même les élections générales et compte sur l\'appui de la Communauté Internationale pour les élections locales. A cet fin, le budget 2010 prévoit près de 200 millions de dollars, à titre de provisions pour cette année. La perspective de la tenue, l\'année prochaine, des dites élections invite notre classe politique à une réflexion sur notre système électoral Actuel, en vue de l\'améliorer et d\'en corriger les erreurs, s’il échet. Les élections présidentielle, législatives et provinciales de 2006 ont reposé essentiellement sur un mode de représentativité fondé sur les résultats des opérations d\'identification et d\'enrôlement des électeurs. De ces opérations, il est résulté un corps électoral composé de25.712.552électeurs, chiffre sur la base duquel le pays a été divisé en 169 circonscriptions pour l\'élection des députés nationaux et en 189 circonscriptions pour l\'élection des députés provinciaux, corps électoral des Sénateurs. La répartition des sièges et des circonscriptions a été le résultat de la division du corps électoral national par le nombre d\'enrôlés dans la province ou dans la circonscription concernée, donnant lieu à des disparités que, parfois ne justifie pas le poids démographique de celles-ci. A titre d\'exemples, pour l\'élection des députés nationaux : - la Ville de Kinshasa a eu 4 circonscriptions électorales pour 58 députés ; le Bas-Congo 12 circonscriptions pour 24 députés, le Bandundu 20 circonscriptions pour 57 députés, l’Equateur 27 circonscriptions pour 58 députés ; la Province Orientale 25 circonscriptions pour 63 dépurés ; - le Nord-Kivu 9 circonscriptions pour 48 députés, le Sud-Kivu 9 circonscriptions pour 32 députés ; le Maniema 8 circonscriptions pour l2 députés; le Katanga25 circonscriptions pouf 69 députés ; - le Kasaï Oriental l8 circonscriptions pour 39 députés et le Kasaï Occidental 12 circonscriptions pour 40 députés. Au niveau de la députation provinciale, les mêmes disparités sont apparues. Dans le cadre des élections à venir, la nouvelle répartition reposerait-elle encore sur le même mode de calcul, le projet de recensement Général de la population initié par le Gouvernement n’étant qu’à sa phase préparatoire ? Par respect au principe général d\'égalité des citoyens devant le suffrage et à celui de la proportionnalité de la représentation nationale, ne conviendrait-il pas d\'opérer des ajustements nécessaires ? En France, confronté à ce genre de débats lors de l\'examen de la loi de régionalisation de la Nouvelle Calédonie, le Conseil constitutionnel a tranché en faveur des considérations démocratiques, on indiquant clairement que le principe d\'égalité des citoyens commandait une répartition des circonscriptions électorales sur une base essentiellement démographique. Ce qui signifierait que la fixation des circonscriptions électorales, et par conséquent la répartition des sièges au niveau national, ne devrait plus se baser sur des statistiques électorales ; mais sur des statistiques démographiques, Dans le même ordre d\'idées, il nous revient que le système électoral de base retenu pour l\'élection des futurs organes délibérants serait, à tous les niveaux, le scrutin majoritaire à un tour. Dans ce système, le candidat ou la liste de candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix est proclamé(e) élu(e), renvoyant ainsi d\'autres listes ou d\'autres candidats dans I\'opposition. Ce système a I\'avantage de dégager une majorité claire et franche, permettant la constitution des gouvernements stables et homogènes. ll a cependant l\'inconvénient de ne pas tenir compte de petits partis, sacrifiant ainsi la justice électorale à la stabilité gouvernementale. Le Royaume Uni qui l\'applique depuis d\'illustres années est précisément confrontée à ce genre de difficultés. Par contre, les pays qui sont traversés par de multiples dissensions proportionnelle. C’est un système qui permet la représentation. au sein du Parlement, de plusieurs courants d\'opinions et d\'idées. Il a cependant, lui aussi, I\'inconvénient d\'émietter la majorité et de rendre difficile la constitution des Gouvernements stables. Vers quelle direction irons-nous ? Le système appliqué en 2006 a-t-il livré suffisamment ses atouts et ses faiblesses? En tout état de cause, il n\'existe aucun système électoral ( prêt- à porter ). Chaque pays le détermine en fonction de ses propres réalités sociopolitiques. Ceci n\'empêche cependant pas que l\'on y réfléchisse. Honorable Président de l\'Assemblée nationale et cher collègue ; Excellence Monsieur le Premier Ministre ; Monsieur le Premier Président de la Cour Suprême de Justice ; Monsieur le Procureur Général de la République ; Honorables Membres des Bureaux de l\'Assemblée nationale et du Sénat ; Honorables Députés ; Honorables Sénateurs et chers collègues ; Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ; Excellences Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Mission diplomatiques ; Madame la Bourgmestre de la Commune de Lingwala ; Distingués invités, chacune et chacun en ses titres et qualités ; De janvier à mars 2010, le monde a connu des cataclysmes naturels qui ont affecté plusieurs pays notamment Haïti, Chili, Kenya, Madagascar, France, Espagne, Turquie causant des dégâts humains et matériels importants, Au nom du Sénat et au mien, nous nous associons aux douleurs des peuples de ces pays et leur exprimons notre profonde compassion. Je vous invite à observer une minute de silence, Honorables Sénateurs et chers collègues, Nous sommes à moins de quatre mois do la célébration du jubilé du cinquantième anniversaire de l\'accession de notre pays à l\'indépendance. Comme je l\'ai dit dans mon allocution d\'ouverture de la session ordinaire de septembre 2009, (Il nous revient à tous de nous mobiliser pour faire de cet événement un temps fort de notre histoire. Le Cinquantenaire, c\'est effectivement une opportunité unique pour la nation et l\'ensemble de notre peuple : - de nous réapproprier notre histoire ; - faire le bilan de notre parcours post-colonial ; - tirer les conclusions pour notre futur, Honorables Sénateurs et chers collègues, En attendant I\'adoption définitive du calendrier par la l\'Assemblée plénière sur proposition de la Conférence des Présidents, la présente Session comporte entre autres les matières suivantes : A. Nouvelles matières : - Proposition de loi organique portant organisation, attributions et fonctionnement du Conseil supérieur de l\'audiovisuel et de la communication ; - Proposition de loi fixant les règles fondamentales relatives à la modernisation du système national de paiement ; - Proposition de loi portant principes fondamentaux applicables à la radiodiftusion sonore et télévisuelle ; - Proposition de loi portant principes fondamentaux relatifs au régime pénitentiaire. B. Arriérés législatifs Matières au niveau des Commissions permanentes : - Projet de loi portant Code des marchés publics ; - Projet de loi portant code agricole : - Projet de loi portant statut du personnel militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo. Il. Matières à examiner en Commission mixte paritaire ! - Proposition de loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante ; - Projet de loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle ; - Proposition de loi organique instituant la Commission nationale des droits de l\'homme ; - Projet de loi sur I\'aviation civile en République démocratique du Congo ; - Proposition de loi portant régime général des hydrocarbures. Honorables Sénateurs et chers collègues, Comme vous l\'avez remarqué ce n\'est pas le travail qui manque. Comme dit Goethe « Ce n\'est pas assez de faire des pas qui doivent un jour conduirent au but, chaque pas doit être lui-même un but en même temps qu\'il nous porte 9n avant ». Sur ce, je déclare ouverte la session ordinaire de mars 2010. Je vous remercie
La Pros.
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RCA - PATASSE : Candidat de précaution du MLPC ?

(Libre antenne 17/03/2010)
La démocratie dit s’exprimer en ce début du XX ème siècle en Centrafrique ! J’ai, l’impression, qu’en accusant pêle-mêle les officiers, que risquons faire en arrières, époque où Bokassa a décimer tous nos vaillants Officiers. Le Colonel vient peut-être d’être tuer. Donc Le ministre Jules Ouandé dois savoir que Bozizé, lui même, ancien Chef d’Etat Major de Patassé a pris le pouvoir par coup d’état après de longues et meurtrières rebellions. Et en reversant ce dernier. Alors ! Donc comment expliquer cette peur et cette dénonciation mensongère de coup d’état ? Que, seule, la démocratie s’exprime par ces temps d’incertitudes préélectoraux. Dans mon pays. Le Général François BOZIZE, affronter la réalité : les plus Hauts dignitaires, proches collaborateurs de Patassé servaient-ils en ce temps les intérêts du peuple Centrafricain et par delà le régime ou étaient-ils les vrais fossoyeurs du régime
PATASSE et donc du pays ?
En effet, l’ancien Président Ange Félix Patasssé avait nommé en toute confiance son chef d’état Major François BOZIZE. Il avait nommé en toute sérénité et par esprit de camaraderie ses Premiers Ministres Mlpché (Antoinette Jean Edouward KoyaPaoua ou Koyagbonou, je ne sais plus comment il s’appelle lui-même, et Martin Zilégué, Au matin. Si non c’est effectivement du MLPCHE, PUR ET DUR et nous n’avons que 72 heures.
Dans ma dénonciation de ce grossier mensonge du ou de l’ex rebelle Bozizé ((après tout c’est du pareil au même) et de son Ministre Ouandé, je prends donc en témoins l’opinion diplomatique en présence en Centrafrique et l’opinion internationale, pour dire que c’est l’heure de la vérité vraie. Les destructeurs de mon pays ont le dos au mur depuis retour de Patassé à qui toutes ces personnes ont caché des réalités de manière à préparer leurs futurs desseins.
Puisque Patassé s’est positionné comme candidat indépendant dès son retour dans son pays. Comment comprendre que dans le journal L’Hirondelle n° 2262 du lundi 22 février 2010, que Mazette ou cette Machette (ancien chef de milices), OBOzendji (sic. et preuve à l’appui et certains lapsus sont vraiment révélateurs). Pourquoi solliciter une confrontation l’origine d’un mouvement radiophonique avec PAPASSE, ce candidat indépendant ? Il ne suffit pas, à mon avis de raconter les contes à la DAMBALLE à la Radio. La justice qui est théoriquement juste attend les preuves palpables et non des contes traditionnels… Une vraie opportunité pour BOZIZE qui risque de ne pas rater l’occasion de faire son KNK le seul GRAND Parti politique du Pays. Le risque est là. Et PATASSE avait sagement déclaré qu’il pouvait demander la dissolution du MLPC au nom du droit d’auteur, mais il veut d’abord réfléchir dans l’intérêt de la démocratie au niveau national. On peut être plus clair.
Par ailleurs, dans la configuration actuelle, si Patassé accédait au second tour contre Bozizé qui commence à se démentir lui-même, que ferait Martin Zilégué ? Et si c’est Ziguélé Martin qui allait au second tour ?
Partira-t-on en exil oui ou non. A part ça, je ne vois rien dans ce pays de menteurs de voleurs, de tueurs et aussi des Ouandés, c'est-à-dire, comme son l’indique, ces réfugiés et émigrés que nos dirigeants n’ont n’a pas fini de fabriquer.

Par docteur Félix YANDIA
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Cameroun - 7 otages chinois libérés

(Le Figaro 17/03/2010)
Les sept Chinois enlevés la semaine dernière au large de la péninsule de Bakassi (sud-ouest du Cameroun) ont été libérés mercredi par leurs ravisseurs, selon des sources concordantes chinoise et camerounaise.
Les sept ressortissants chinois, qui avaient été kidnappés le 12 mars, "ont été libérés mercredi", ils "devraient bientôt arriver par bateau à Limbé", importante ville de la région, en compagnie d'un représentant de la société chinoise de pêche qui les emploie, a rapporté l'agence officielle chinoise, Chine Nouvelle, citant des diplomates chinois.
"Ils ont été libérés ce (mercredi soir). Une rançon a certainement été payée", a déclaré la source camerounaise, qui a dit ne pas disposer de plus de détails dans l'immédiat.

AFP
17/03/2010
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Cameroun - Abdullah Gül au Cameroun: Le président turc plaide pour des relations "sur une base équitable"

(Le Point 17/03/2010)
La Turquie veut développer avec l'Afrique des relations "sur une base équitable" et elle n'est "pas guidée par la soif de gains unilatéraux", a déclaré son président Abdullah Gül au Cameroun où il achevait mercredi une visite officielle de deux jours.
"Nous avons toujours gardé le souci de développer nos relations avec l'Afrique sur une base équitable, équilibrée et de nature à servir les intérêts communs de nos peuples", a déclaré M. Gül, qui s'exprimait mardi soir à Yaoundé l'occasion d'un dîner offert par son homologue Paul Biya. Sa déclaration a été diffusée par la télévision publique CRTV.
"Nous n'avons jamais été guidés par la soif de gains unilatéraux", a assuré le président turc, évoquant "des souffrances que les pays agissant avec de telles motivations ont fait endurer aux peuples africains dans le passé". Selon lui, la Turquie veut "renforcer ses relations et sa coopération dans tous les domaines avec les pays africains" et "sur une base gagnant-gagnant". Elle préconise "une approche globale dans un vaste éventail allant de la coopération économique aux investissements, de la santé à l'éducation, du développement rural à la gestion durable des ressources d'eau et des transports à l'énergie".
"Entre la Turquie dont l'économie est en plein essor (...) et le Cameroun qui veut accélérer son développement, existe (...) une complémentarité pleine de promesses", a déclaré le président Biya, qui avait auparavant eu des entretiens avec Abdullah Gül. M. Gül devait quitter Yaoundé à la mi-journée. Son séjour est le premier d'un président turc au Cameroun, où il était arrivé mardi après une visite officielle de deux jours en République démocratique du Congo.

source : AFP
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Cote d`Ivoire - L'ONU déplore le nouveau report des élections présidentielles

(Centre de Nouvelles ONU 17/03/2010)
17 mars 2010 – Le Représentant spécial de l'ONU pour la Côte-d'Ivoire, Choi Young-Jin, a exprimé mercredi devant le Conseil de sécurité ses regrets quant au nouveau report des élections présidentielles ivoiriennes.
« Notre déception est d'autant plus grande que les élections ont été préparées depuis si longtemps », a déploré M. Choi. « Les listes électorales prévisionnelles établies au mois de novembre dernier étaient hautement crédibles et bien équilibrées », a-t-il assuré.
Le processus électoral ivoirien est dans une impasse politique aiguë depuis le mois de janvier. Après une double dissolution du gouvernement et de la Cour électorale indépendante (CEI), la nomination en mars d'un nouveau Gouvernement et de nouveaux membres de la CEI « vont dominer la vie politique ivoirienne dans un futur proche », a dit M. Choi.
Il a également alerté le Conseil de sécurité sur un éventuel regain de violence durant le processus de réunification nationale et l'organisation des élections.
Le Représentant permanent de la Cote d'Ivoire à l'ONU, Alcide Djedje, a pour sa part affirmé lors d'une déclaration à la presse qu'il était actuellement impossible de déterminer « une période sur la date des élections ». « Nous attendons sur place de réaliser des progrès importants dans la restauration de l'autorité de l'état », a-t-il affirmé, afin d'aller « à des élections libres et crédibles sur toute l'étendue du territoire ».
L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) s'est fixé trois objectifs : maintenir la paix et la stabilité, sauvegarder les acquis et établir une liste électorale définitive au plus vite.

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Cote d`Ivoire - Bombardement de Bouaké: Un juge ivoirien veut entendre MAM et Villepin

(Europe1 17/03/2010)
Le juge militaire, Jean Ehui, veut auditionner à titre de "témoins" Dominique de Villepin et Michèle Alliot-Marie, respectivement ministres des Affaires Etrangères et de la Défense lors du bombardement du camp militaire français de Bouaké en Côté d'Ivoire, en 2004. Le juge a rouvert le dossier après avoir reçu des "élèments nouveaux que lui ont apporté un certain nombre de témoins principalement maître Jean Balan, l'avocat français de plusieurs familles de victimes" a-t-il déclaré. Dans le même temps, le Tribunal aux armées de Paris, a également de son côté, entamé une procédure pour entendre, en tant que témoins, les deux ministres. Michèle Alliot-Marie a indiqué "qu'elle répondrait à cette demande". Le 6 novembre 2004, deux avions Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes ont bombardé un camp de l'armée française à Bouaké, tuant neuf militaires français et un civil américain, et blessant 38 soldats.

Par Europe1.fr
Publié le 17 Mars 2010 à 14h11
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Le courroux d'Ali Bongo

(L'Express 17/03/2010)
Mis en ligne le 11 mars, l'entretien accordé à LEXPRESS.fr par André Mba Obame, figure de proue de l'opposition au président gabonais Ali Bongo, a suscité une riposte prompte et vigoureuse du gouvernement.
Le communiqué final du Conseil des ministres gabonais tenu le 12 mars dernier consacre ainsi une trentaine de lignes au "propos graves et particulièrement tendancieux" tenus sur LEXPRESS.fr par l'ancien ministre de l'Intérieur, André Mba Obame. "Si rien ne change, avait affirmé celui-ci, il y a aura un coup d'Etat avant la fin de l'année".
Au prix d'un exercice dialectique audacieux, le compte-rendu fustige les "nostalgiques de l'ordre ancien", accusés d'avoir annihilé la "volonté de réforme" du défunt président Omar Bongo Ondimba, et d'avoir laissé dans leur sillage un "champ de ruines". Parmi les travers reprochés aux "apôtres d'un repli identitaire nocif", citons l'"hystérie", le "tribalisme" et le "clientélisme.

Par Vincent Hugeux
"Si rien ne change, on va au coup d'Etat avant la fin de l'année"

(L'Express 11/03/2010)
Ancien ministre de l'Intérieur, rival malheureux d'Ali Bongo Ondimba lors du scrutin présidentiel du 30 août 2009, André Mba Obame, de passage à Paris, a répondu mercredi aux questions de L'EXPRESS.fr.
André Mba Obame est aujourd'hui le secrétaire exécutif de l'Union nationale, une coalition née de la fusion de trois partis d'opposition, que préside Zacharie Myboto. Interdit de voyage durant sept mois, "AMO" a obtenu un nouveau passeport début mars. "Moi qui ai envoyé des gens à l'ombre, confie-t-il, j'ai l'impression de sortir de prison. On apprend beaucoup de la vie et de ses épreuves.".
A la veille de la venue à Libreville de Nicolas Sarkozy, le 24 février, vous aviez souligné la nécessité de "dissiper des zones d'ombre" et de "lever des équivoques". La brève rencontre entre le président français et les leaders de l'opposition gabonaise a-t-elle en la matière répondu à vos attentes?
André Mba Obame: Disons que cette rencontre a été utile. Nous comprenons mieux aujourd'hui la volonté de neutralité des autorités françaises. S'il y a eu chez nous un coup d'Etat électoral, on ne peut l'imputer à Paris. L'opposition n'a jamais cherché à se retrancher derrière un paravent français. Il s'agit d'abord d'une affaire gabono-gabonaise.
Vu de Libreville, épicentre historique de la Françafrique, que reste-t-il des promesses de "rupture" de l'Elysée?
La relation entre la France et l'Afrique vit une période de transition. Mais à mon sens, le choix fondamental a été fait. La volonté de rompre, de tourner la page est là. Nicolas Sarkozy a intérêt à cette rupture. Lui n'a pas partie liée avec le système françafricain. Il a d'ailleurs pris des décisions courageuses, telle la révision des accords de défense.
Mais il a aussi fait de l'avocat Robert Bourgi, incarnation de la persistance des archaïsmes dénoncés par ailleurs, son invité personnel lors du voyage de février.
Une politique, même bien pensée, ne vaut que ce que valent ceux qui la mettent en oeuvre. Robert Bourgi connaît du monde, mais sans doute n'a-t-il pas envie d'utiliser son carnet d'adresses au profit de la rupture. On a toujours besoin d'émissaires, d'intermédiaires. Encore faut-il que ceux-ci n'aient rien à gagner au statu quo ou à la collusion avec les milieux affairistes. Il y a, à l'évidence, un risque de piratage, de manipulation, de la part d'individus qui agissent au nom de Sarkozy, voire à son insu.
Il y a un risque de piratage, de manipulation, de la part d'individus qui agissent au nom de Sarkozy, voire à son insu.
Quel bilan brossez-vous des premiers pas présidentiels d'Ali Bongo?
Dire qu'il s'est donné tant de mal pour prendre le pouvoir. Quand on voit l'usage qu'il en a fait... Son échec est patent. Echec politique d'abord, qu'atteste une régression démocratique. L'opposition n'a pas droit à la parole. Elle n'a pas accès aux médias et ne peut tenir meeting public. Quant à la fonction publique, elle est le théâtre d'une chasse aux sorcières. Aujourd'hui, les meilleurs cadres du pays sont assis à la maison. On a viré en un jour 400 d'entre eux, à commencer par des directeurs généraux ou des secrétaires généraux de ministères et leurs adjoints, remplacés par des nouveaux venus inexpérimentés.
Ainsi décapitée, l'administration est en panne. Sous prétexte d'assainir, il s'agit de promouvoir les siens aux postes-clés. De même, au nom de la lutte contre le gaspillage, on place diverses agences d'Etat -et leur budget- sous la coupe de la présidence.
Cela signifie-t-il qu'à vos yeux, le Haut-Oogoué, fief de la famille Bongo, demeure privilégié?
Je n'ai pas envie de le dire ainsi, mais les faits sont là. Que cette région soit bien représentée, c'est normal. Qu'elle soit sur-représentée, ça ne l'est pas.
Que traduisent les soubresauts observées récemment sur le front social?
Le mécontentement est général. La pilule de l'élection frauduleuse n'est pas encore passée. Même si nous faisons tout pour calmer le jeu. Il n'y a pas eu de marches ou d'appels à la désobéissance civile. Nul doute que, dans cette hypothèse, le pouvoir n'hésiterait pas à tirer sur les gens. Il y aurait des morts et la situation échapperait à tout contrôle.
La pilule de l'élection frauduleuse n'est pas encore passée.
Récemment, les étudiants sont descendus dans la rue pour réclamer le versement de bourses en souffrance depuis deux mois. On leur a envoyé la gendarmerie. Il y a eu des blessés, et peut-être même un tué. Les enseignants ont certes mis un terme à quatre mois de grève, mais je ne serais pas surpris que le mouvement reprenne. On a l'impression que le gouvernement s'en fout, qu'il laisse sciemment pourrir les conflits. Même topo dans le secteur de la santé. Si ça continue comme ça, on va au coup d'Etat avant la fin de l'année. Un coup d'Etat à la nigérienne. Voilà peu, plus de 300 militaires ont donné 24 heures au gouvernement pour que leur soit enfin versée la solde due. Et ils ont obtenu gain de cause.
Le secteur privé lui-même n'échappe pas au marasme. Il y a quelques années, le parlement avait adopté un code forestier selon lequel, à l'horizon 2012, 75% du bois gabonais devrait être transformé localement. Et voilà que le pouvoir décrète fin 2009 une interdiction d'exporter portant sur la totalité des grumes, et ce dès l'exercice 2010. De quoi affecter gravement un secteur qui constitue le deuxième gisement d'emploi du pays après la fonction publique.
Quel objectif assignez-vous à l'opposition pour les législatives de l'an prochain?
L'Union nationale présentera alors un candidat pour chacun des 120 sièges à pourvoir. Et nous discutons déjà d'un accord de gouvernement avec l'ACR, l'autre pôle de l'opposition -référence à l'Alliance pour le changement et la restauration, coalition emmenée par l'Union du peuple gabonais (UPG) de Pierre Mamboundou, NDLR.
Ali Bongo peut-il selon vous, à l'instar de son défunt père, monnayer le ralliement de ses opposants?
Je crois qu'on est vacciné contre ce péril. A ce stade, personne de chez nous n'a traversé la rivière. Aucune figure de notre mouvance n'est allée à a la soupe. Au contraire, la volonté d'agir ensemble prévaut. Tout le monde a compris que l'émiettement interdit l'alternance.
Qu'est-il advenu de votre relation, hier privilégiée, avec le nouveau président?
Nous étions proches car nous étions l'un et l'autre au service d'un même chef, hélas disparu pour ne plus revenir. Nous faisions ce que lui nous demandait de faire. Ali, c'est toujours mon frère. Même si lui me considère simplement comme un compatriote. Je reste le parrain d'un de ses enfants. Mais il est vrai que nous avons emprunté des chemins différents. Nous sommes adversaires politiques. D'ailleurs, on ne se parle pas.

Par Vincent Hugeux
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Gabon - Fin de la visite officielle au Maroc du Président gabonais : Les bases d'un partenariat stratégique

(Le Matin 17/03/2010)
Le Président gabonais, Haj Ali Bongo Ondimba, a quitté, mercredi après-midi Rabat, au terme d'une visite officielle de trois jours au Maroc, à l'invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Le Président gabonais a été salué, à son départ de l'aéroport de Rabat-Salé, par le Premier ministre, Abbas El Fassi, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, et le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar. Après avoir passé en revue un détachement des Forces Royales Air qui rendait les honneurs, le Chef de l'Etat gabonais a été salué par le gouverneur de Skhirat-Temara, Abdelhak Haoudi, le président du conseil de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, Bouâmar Taghouane, et le président de la commune urbaine de Salé, Noureddine Lazrak, l'ambassadeur du Gabon à Rabat, Banga Eboumi, ainsi que par d'autres personnalités. Au cours de cette visite, le Chef de l'Etat gabonais a notamment eu des entretiens officiels avec le Souverain et a été convié à un dîner officiel offert par S.M. le Roi en son honneur.
Voici le Communiqué conjoint rendu public à l'issue de la visite officielle du Président gabonais
Le Maroc et le Gabon soulignent la nécessité d'édifier un partenariat stratégique entre les deux pays
Le Maroc et le Gabon ont souligné la nécessité d'édifier un partenariat stratégique entre les deux pays frères et recommandé la tenue, courant 2010 à Libreville, de la 6è session ordinaire de la Grande commission mixte de coopération, au cours de laquelle seront définis les contours de ce partenariat.
Dans un communiqué conjoint, rendu public à l'issue de la visite officielle au Maroc du Président gabonais El Hadj Ali Bongo Ondimba (15-17 mars) à l'invitation de S.M. le Roi MohammedVI, les deux Chefs d'Etat ont, de même, instruit leurs gouvernements respectifs en vue de consolider les acquis, notamment la restructuration du conseil d'affaires, et d'explorer de nouveaux secteurs porteurs.
Voici le texte intégral du Communiqué conjoint :
«A l'invitation de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, Son Excellence El Hadj Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise, Chef de l'Etat a effectué une visite officielle au Royaume du Maroc du 15 au 17 mars 2010. Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre des liens d'amitié et de fraternité existant entre les deux Chefs d'Etat et les deux peuples frères, a été un moment privilégié pour réaffirmer l'ambition commune de bâtir un partenariat exemplaire qui soit un modèle de coopération Sud/Sud.
Les deux Chefs d'Etat ont eu des entretiens officiels qui se sont déroulés dans une atmosphère empreinte d'amitié, de fraternité et de sincérité.
Ils ont procédé à un échange de vues approfondi sur les relations bilatérales ainsi que sur les questions d'intérêt commun.
Sur le plan bilatéral :
Sa Majesté le Roi et Son Excellence Monsieur le Président de la République se sont réjouis de l'excellence des liens d'amitié et de coopération qui unissent les deux pays, dont les bases ont été jetées par Feu Sa Majesté Hassan II et Feu le Président El Hadj Omar Bongo Ondimba.
Sa Majesté le Roi a renouvelé à Son Excellence Monsieur le Président de la République ses sincères condoléances et sa profonde compassion suite au décès de Feu El Hadj Omar Bongo Ondimba et de son épouse feue Edith Lucie Bongo Ondimba.
Sa Majesté le Roi a rendu un vibrant hommage au défunt Président qui a réussi, par sa sagesse et sa clairvoyance, à faire du Gabon un havre de paix et de stabilité tout en sauvegardant l'unité nationale et la cohésion sociale du pays. Le défunt Président a également doté le Gabon d'institutions fortes qui ont permis à la transition politique de se dérouler dans de bonnes conditions et dans un climat apaisé.
Par ailleurs, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a réitéré ses félicitations à Son Excellence El Hadj Ali Bongo Ondimba pour sa brillante élection à la Magistrature Suprême de son pays. Il a salué les réformes initiées dès les premiers jours de son mandat, et qui s'inscrivent dans sa vision pour un «Gabon émergent».
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a également félicité Son Excellence El Hadj Ali Bongo Ondimba suite à l'élection du Gabon en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations unies pour un mandat de deux ans à compter du 1er janvier 2010.
Cette élection conforte le rôle que le Gabon a toujours joué en faveur de la paix en Afrique et dans le monde.
Son Excellence El Hadj Ali Bongo Ondimba a fait part du soutien de son Pays à la candidature du Royaume du Maroc en qualité de membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations unies pour la période 2012-2013.
Par ailleurs, Son Excellence El Hadj Ali Bongo Ondimba a exprimé sa profonde admiration pour les avancées remarquables réalisées dans différents domaines par le Royaume du Maroc sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Son Excellence El Hadj Ali Bongo Ondimba a souligné la volonté de son pays de soutenir et d'accompagner le Royaume du Maroc dans ses démarches visant à conclure un accord de libre-échange avec la Communauté économique et monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC).
Les deux Chefs d'Etat se sont félicités de l'état exemplaire de la coopération bilatérale et ont examiné les voies et moyens susceptibles de la consolider et de la diversifier en mettant l'accent sur la redynamisation des volets économique et commercial de cette coopération.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Excellence Monsieur le Président de la République ont instruit leurs gouvernements respectifs en vue de consolider les acquis, notamment la restructuration du Conseil d'Affaires et d'explorer de nouveaux secteurs porteurs.
A cet effet, ils ont souligné la nécessité d'édifier un partenariat stratégique entre les deux pays frères. Dans cet esprit, ils ont recommandé la tenue au cours de l'année 2010 à Libreville de la Sixième Session ordinaire de la grande commission mixte de coopération maroco-gabonaise. Les deux parties définiront au cours de cette Session les contours de ce partenariat stratégique.
Dans cette perspective, les deux Chefs d'Etat ont présidé une cérémonie de signature d'importants accords portant sur les mines et les hydrocarbures, l'énergie et les ressources hydrauliques, l'environnement et l'eau, la formation professionnelle et le tourisme.
S'agissant du Sahara marocain, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a informé Son Excellence El Hadj Ali Bongo Ondimba des derniers développements de ce dossier.
A cette occasion, Son Excellence El Hadj Ali Bongo Ondimba, tout en renouvelant l'appui ferme et constant que la République gabonaise apporte au Maroc, a souligné que le règlement pacifique et durable de ce différend régional ne peut se faire que sur la base de l'Initiative marocaine tendant à doter la région du Sahara d'une autonomie élargie dans le cadre de la souveraineté, de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, et constitue la voie idoine pour le règlement pacifique et durable de ce différend.
Cette initiative, innovante et constructive, est compatible avec les normes applicables de la légalité internationale et s'inscrit parfaitement dans la logique des recommandations du Conseil de sécurité y afférentes pour lesquelles le Président Ali Bongo Ondimba s'est déclaré pleinement solidaire.
Le Président de la République gabonaise a tenu à réaffirmer, au nom de son pays, qu'il soutient avec force la position du Gabon selon laquelle le Sahara fait partie intégrante du Royaume du Maroc qui y exerce sa pleine souveraineté.
Son Excellence El Hadj Ali Bongo Ondimba a félicité Sa Majesté le Roi Mohammed VI, suite à l'annonce faite dans Son discours du 3 janvier 2010 de mettre en place la Commission consultative de la régionalisation, réforme institutionnelle importante et structurante qui constitue un tournant majeur dans les modes de gouvernance territoriale du Maroc et de son développement.
Sur le plan régional :
Les deux Chefs d'Etat, tout en exprimant leur vive préoccupation face aux nombreux conflits et foyers d'instabilité qui agitent l'Afrique et leurs effets sur la paix et le développement, ont exprimé leur ferme attachement au règlement de ces conflits par la voie du dialogue, de la négociation et de la concertation.
A cet égard, ils ont exhorté la communauté internationale à s'associer davantage aux efforts déployés par les pays africains en faveur de la préservation de la paix et de la sécurité dans le continent.
S'agissant du développement économique et social du continent, les deux Chefs d'Etat ont souligné la nécessité d'intensifier la coopération interafricaine et ont invité la communauté internationale à prendre les mesures appropriées pour aider le continent africain à surmonter ses difficultés, aggravées par la crise financière et économique, et à renforcer sa capacité à réaliser son développement afin de faire face aux enjeux liés à la mondialisation de l'économie.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI et son Excellence El Hadj Ali Bongo Ondimba ont souligné l'urgence de lancer un véritable partenariat stratégique entre l'Afrique et l'Europe, fondé sur les intérêts mutuels, les défis partagés et l'avenir commun à construire.
Ils estiment que l'imbrication croissante des intérêts géopolitiques et sécuritaires entre les deux continents, tout comme la densité des échanges économiques, culturels et humains plaident en faveur d'une architecture partenariale novatrice qui prenne en considération les spécificités géopolitiques de chacune des sous-régions du continent africain.
Les deux Chefs d'Etat ont, en outre, souligné la nécessité pour les fora bi-régionaux de concrétiser les priorités du continent africain dans plusieurs domaines notamment la lutte contre les maladies, l'accès à l'eau potable et à l'électricité, l'autosuffisance alimentaire, le transport, l'éducation, la protection de l'environnement et le développement durable.
Par ailleurs, les deux Chefs d'Etat ont réaffirmé l'importance de la «Déclaration de Rabat» adoptée lors de la réunion ministérielle des Etats africains riverains de l'Atlantique (3 et 4 août 2009).
Cette initiative vise à promouvoir l'identité de la région atlantique et à contribuer à faire de l'Atlantique un espace géopolitique de dialogue, de paix, de stabilité de coopération et de développement, grâce à une vision et à une stratégie africaine communes.
Ils ont également souligné la nécessité pour la Conférence ministérielle sur la Coopération halieutique entre les Etats africains riverains de l'océan Atlantique (COMHAFAT) de continuer à apporter son appui au développement.
Sur le plan international :
Les deux Chefs d'Etat ont réaffirmé leur volonté de voir la résolution pacifique des différends se faire sur la base du respect de l'égalité souveraine des Etats, de leur indépendance politique et de leur intégrité territoriale conformément à la Charte des Nations unies.
Ils ont exprimé leur profonde préoccupation concernant les derniers développements dans les territoires palestiniens occupés qui se traduisent par la poursuite de la politique de colonisation et le blocus imposé au peuple palestinien.
Ils ont instamment appelé à la relance du processus de paix, conformément à la légalité internationale, aux engagements et aux accords précédemment conclus entre les parties concernées, en vue de parvenir à une solution juste et globale garantissant au peuple palestinien son droit de créer un Etat indépendant, souverain et viable avec Al Qods Acharif comme capitale, ainsi que le retrait d'Israël de tous les territoires arabes occupés.
Les deux Chefs d'Etat se sont également félicités des actions pionnières du Comité Al Qods, sous la Présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour la préservation de l'identité arabe et islamique de la ville Sainte d'Al Qods et du symbole qu'elle représente en tant que lieu de tolérance et de cohabitation.
Par ailleurs, les deux Chefs d'Etat ont réitéré leur condamnation du terrorisme sous toutes ses formes et se sont fermement engagés à combattre, en coopération avec les autres membres de la communauté internationale, ce fléau qui constitue un danger pour la paix et la stabilité dans le monde. Dans cette optique, ils ont dénoncé et rejeté l'amalgame fait entre le terrorisme et l'Islam dont les valeurs suprêmes prônent la paix, la tolérance et la concorde.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Excellence El Hadj Ali Bongo Ondimba ont également condamné les agissements de certaines organisations terroristes tendant à transformer la bande sahélo-saharienne en foyer du terrorisme, appelant à davantage de coordination et de concertation entre tous les Etats riverains de cette bande pour lutter plus efficacement contre le terrorisme.
Au terme de sa visite, Son Excellence Monsieur le Président Ali Bongo Ondimba a exprimé ses sincères remerciements et sa profonde gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au Gouvernement et au peuple marocains pour l'accueil chaleureux et fraternel réservé à sa personne ainsi qu'aux membres de sa délégation.
Son Excellence El Hadj Ali Bongo Ondimba a invité son frère Sa Majesté le Roi Mohammed VI à effectuer une visite officielle au Gabon.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a accepté avec plaisir cette invitation dont la date sera fixée d'un commun accord par voie diplomatique».

Par MAP
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Guinée - Après le capitaine Issa Camara, les avocats veulent faire débarquer le ministre Tiégboro Camara

(Le Jour (gn) 17/03/2010)
Les avocats guinéens n'exigent à présent qu'une seule chose. Le départ du ministre chargé de la lutte anti-drogue et du grand banditisme, le lieutenant-colonel, Moussa Tiégboro Camara du sommet de l’Etat. Un nouveau challenge.
Si l’on doit être certain d’un fait aujourd’hui, c’est bien le rapport entre les avocats et Moussa Tiégboro Camara qui n’est plus au beau fixe. Et ce, depuis plusieurs semaines.
Accusé d’ingérence dans des affaires judiciaires guinéennes, de confiscation de preuves notamment dans le dossier des Chinois présumés fabricants de faux produits pharmaceutiques, le nom du lieutenant-colonel Moussa Tiégboro Camara n’enchante plus les hommes en robe noire. Ces derniers exigent son départ des instances supérieures du pays.
Ce n’est pas la première fois que les avocats guinéennes ‘’affrontent à distance’’ un officier de l’armée. En 2010, ils ont fini par emporter un autre bras de fer qui les opposait au tout puissant ministre chargé des conflits d’alors, Issa Camara. Ce dernier, en signe de récompense avait été muté par Dadis à Mamou, pour assumer les fonctions de gouverneur de région et le chargé de la lutte contre les vols de bétails.
Ce qui amoindrit la marge de manœuvre du lieutent-colonel c'est qu’il est déjà dans le viseur de l’ONG américaine Human Rights Watch qui demande son départ avec le commandant Claude Pivi.

Mamadi Touré
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Le dollar américain est en légère baisse par rapport au franc CFA de la BEAC

(Infosplusgabon 17/03/2010)
LIBREVILLE- Le taux de change du dollar américain est en légère baisse par rapport au franc CFA de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), indique le bulletin des cours de change du jour des principales devises publié mardi matin par l’institution financière à Libreville.
Monnaie Achat Vente Euro 629,71 655,95 Dollar américain 468,64 487,60 Livre sterling 712,56 741,58 Dollar canadien 460,85 479,72 Yen 5,18 5,39 Franc suisse 442,75 460,79 Rand sud-africain 63,45 66,25.
CAC 40 3890,91 / SBF 120 2852,05/ EuroStoxx 50 2870,55 / Dow Jones 10642,15 / Nasdaq 2362,21 / Nikkei 10721,71 / Pétrole Brut 79,77.

FIN/IPG/AAP/MLJ/2010 16 mars 2010.
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Biocarburants: le Brésil prêt à appuyer les pays de l’UEMOA

(L'Observateur Paalga 17/03/2010)
Le Brésil fait office de pionnier dans l’utilisation de la biomasse pour la production des biocarburants et de l’électricité. Le samedi 6 mars à Joly hôtel à Ouagadougou, une délégation venue du pays de Luiz Inacio da Silva dit Lula, a échangé avec des participants burkinabè, maliens et nigériens sur les politiques publiques dans le domaine des biocarburants. Après Ouagadougou, d’autres capitales des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMAO) devaient recevoir les experts de Brasilia décidés à soutenir les Etats dudit espace.
Le séminaire sur les politiques publiques dans le domaine des biocarburants organisé par la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), en collaboration avec le Brésil et le Burkina Faso, a été d’une extrême importance au regard de la richesse des informations données par la mission brésilienne. Cette dernière était composée du secrétaire Daniel Machado du ministère des Affaires étrangères, d’Arraes Jardim du ministère des Mines et de l’Energie, de Maria Antonieta de Souza de l’Agence nationale du pétrole et de Luthero Moreira de la PETROBAS.
L’ambassadeur du Brésil au Burkina Faso, Santiago Luis Bento Fernandez Alcazar a, dans son adresse aux participants, fait remarquer que plus de 45% de l’énergie totale consommée dans son pays provient de sources renouvelables. En effet, cette République fédérative utilise la bagasse de la canne à sucre pour la production de l’électricité. Aujourd’hui, le potentiel de génération de bioélectricité a atteint 3,5 gigawatts (GW) ; selon le diplomate, d’ici 2020, ce potentiel dépassera les 13 GW, soit la capacité de la centrale hydroélectrique d’Itaipu (Brésil), la plus grande du monde.
Se référant à un article de presse sur le rapport du Conseil économique et social (CES) faisant ressortir, entre autres, la faiblesse de la consommation d’énergie par habitant (0,18 tonne) au Burkina Faso, l’ambassadeur a estimé qu’il est impossible de penser au développement à partir de cet immense déficit. Et d’annoncer que le gouvernement brésilien est prêt à réaliser, avec les autorités de notre pays, une étude de faisabilité pour la production d’électricité à partir de la biomasse qui peut être étendue aux pays de l’espace UEMOA.
Le représentant du président de la Commission de l’UEMOA, le commissaire Rui Duarte Barros, n’avait pas tort, dans son discours à l’ouverture de la réunion, de relever que le pays de Lula joue le rôle de leader mondial afin d’apporter une réponse appropriée à la crise énergétique. Et d’annoncer qu’il y a quelques jours, l’éthanol de canne à sucre produit au Brésil a été qualifié de « biocarburant avancé » par l’Agence de protection de l’environnement des Etats-Unis. Ainsi, l’éthanol brésilien a reçu la qualification de « biocarburant avancé », attribuée aux carburants réduisant au moins 50% les émissions de gaz à l’origine de l’effet de serre. Pour le chef du Département du développement social de l’UEMOA, le cas brésilien pourrait ainsi faire office d’école dans bien d’autres pays du Sud en général et particulièrement ceux de l’espace UEMOA.
En effet, l’UEMOA, a dit le commissaire Barros, depuis 2001 dispose d’une politique énergétique commune qui a abouti, depuis 2005, à la mise en œuvre d’un Programme régional biomasse énergie financé par le Royaume des Pays-Bas. Toutes ces initiatives ont permis à l’Union d’obtenir un Plan d’action bioénergie en attente d’une concertation avec les partenaires techniques et financiers, a laissé entendre le porte-parole de la Commission. C’est d’ailleurs en référence à cet agenda bioénergie, a souligné Rui Duarte Barros, qu’un mémorandum d’entente dans le domaine des biocarburants a été signé le 15 octobre 2007 entre la République fédérative du Brésil et l’UEMOA.
Au cours de cette rencontre, le Burkina Faso et le Niger ont également exposé leurs expériences dans le domaine des biocarburants. De la présentation du Burkinabè Emmanuel Nonguierma, le Pays des hommes intègres pourrait se retrouver d’ici un ou deux ans avec 70 000 tonnes de Jatropha ; ce qui veut dire qu’il faut d’ores et déjà penser au mécanisme pour un début de consommation.

Cyr Payim Ouédraogo
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Sept pays de la zone sahélo-saharienne planchent sur le terrorisme à Alger

Par RFI
La réunion ministérielle de sept pays de la région du Sahel, l’Algérie, le Burkina Faso, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, s'est achevée mardi 16 mars 2010 à Alger. Les pays représentés ont exprimé à cette occasion, dans un communiqué, leur détermination à faire front contre le terrorisme.
A l'évidence les échanges ont été vigoureux ce mardi à Alger entre les ministres des Affaires étrangères des 7 pays de la zone sahélo-saharienne. En jeu, la collaboration efficace de tous pour éradiquer le terrorisme.
Selon le communiqué final, les ministres ont condamné sans équivoque le paiement de rançons contre la libération des otages. Dans le collimateur notamment, le Mali, qui est accusé par plusieurs de ses voisins d'être le maillon faible de la lutte contre AQMI (al-Qaïda au Maghreb islamique), pour avoir durant plusieurs années, joué les médiateurs dans les libérations d'otages et servi de zone de repli pour les troupes d'al-Qaïda.
Les ministres présents ont rappelé l'obligation de chaque Etat d'appliquer intégralement les résolutions de l'ONU : récemment le Conseil de sécurité a adopté une résolution qui criminalise le paiement d'une rançon aux groupes terroristes. Or malgré les démentis officiels, la plupart des libérations d'otages dans la zone se sont jusque là traduites par le versement d'argent.
Il a été décidé que des réunions des services de renseignement et des chefs d'Etat majors des 7 pays devraient se tenir dans les toutes prochaines semaines. Les ministres ont aussi souhaité l'organisation dans les plus brefs délais à Bamako de la conférence des chefs d'Etats sur la paix et la sécurité et le développement annoncée depuis des mois. Selon nos informations, la Mauritanie aurait préféré que ce sommet se tienne ailleurs qu'au Mali.
Le récit de notre correspondant à Alger et le point de vue d'Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines
... ceux qui doivent renforcer leur dispositif national, pour la lutte contre ce phénomène, ... se sont engagés à le faire. Sur le plan bilatéral, la coopération va se renforcer et sur le plan sous-régional… nous sommes dans un processus qui rend notre région moins vulnérable

Senegal - [ LA LETTRE ] Gestion : encore un sénateur américain qui dénonce les dérives de la famille Wade

(Seneweb 17/03/2010)
Il ne se passe plus une semaine sans que la presse américaine se fasse l’écho de l’indignation d’officiels américains sur la « corruption » du régime d’Abdoulaye Wade. Après un sénateur républicain de Californie, un sénateur démocrate se fait l’avocat du Groupe Millicom. Le journal The examiner de Washington rapporte que le sénateur démocrate de Pennsylvanie, Arlen Specter, a adressé une lettre au Directeur exécutif du MCC Daniel Younness, pour dénoncer une tentative du fils du président Abdoulaye Wade de soutirer 200 millions de dollars aux responsables de Millicom, une compagnie luxembourgeoise appartenant à des américains. « Selon les dernières nouvelles, Karim Wade, le fils du président sénégalais Abdoulaye Wade, a tenté de faire chanter une compagnie de télécommunication globale appartenant en majorité à des américains », écrit Specter dans sa lettre obtenue par The examiner. Se faisant l’écho des assurances données par la représentante du MCC à Dakar selon lesquelles tout se passait comme prévu, Specter conclut qu’il semble que les responsables du MCC « ne réagissent pas convenablement au problème de corruption ». Selon un porte-parole du MCC cité par The examiner, « nous sommes entièrement d’accord avec le sénateur Specter qu’il est important de mettre des garde-fous pour la gestion de l’argent du contribuable et que la corruption ne peut pas être tolérée. Mais le MCC a mis en place un système pour les prévenir. Les financements ne sont pas directement gérés par les gouvernements ».
The examiner fait noter qu’au début de cette décade, le Sénégal a été crédité d’une démocratie et connaissait un dynamisme économique, devenant un leader en Afrique de l’ouest. Mais les experts notent que les progrès du pays ont été dévoyés par la corruption de ceux qui le dirigent. Mais Todd Moss, ancien adjoint du secrétaire d’Etat américain pour l’Afrique de l’ouest, se désole du fait que « ce que nous avons vu est un déclin prononcé et inquiétant dans les deux dernières années ».
Au cœur de cette controverse, Karim Wade, qui « a été nommé par son père à la tête d’un ministère nouvellement créé, formaté pour lui permettre de contrôler tout le financement du MCC. Son titre officiel est Ministre de la coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des infrastructures ». J. P. Pham, membre du Comité national de la politique étrangère américaine, déclare pour sa part que le Sénégal semble ruser avec le système pour obtenir de l’aide en dollars. « Nous avons un gouvernement qui a tout fait selon les règles, qui est resté dans les rangs jusqu’à l’obtention de son financement. Ils savent que l’indicateur de corruption traînera quelques années ».
En plus de la corruption, ajoute J. P. PHAM, le gouvernement sénégalais s’est rapproché de l’Iran ces dernières années, et le président sénégalais et iranien se sont rendu visite fréquemment. Le journal américain se fait l’écho de la presse iranienne, qui a rapporté cette déclaration du président sénégalais : « nous avons toujours considéré l’Iran comme un exemple ». « Pour un demi-milliard de dollars, nous n'obtenons aucun appui," déclare M. Pham. "Au lieu de cela, nous obtenons l'appui obséquieux de la politique iranienne.

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Togo - Demande de sensibilisation et d'intervention pour le respect au TOGO du réel verdict des urnes

(Togo Futur 17/03/2010)
Lettre ouverte aux dirigeants européens aux parlementaires et à la Presse nationale et internationale
Madame Eva JOLY

Présidente de la Commission du Développement UE – ACP
Nogent sur Oise, le 16 mars 2010
Madame la Présidente,
Nous tenons, par la présente, à attirer votre attention particulière sur l’élection présidentielle qui a eu lieu au TOGO le 04 mars dernier. Une contribution à hauteur de 20 millions d'euros de fonds européens a été allouée. Le déroulement de cette élection semble avoir été plus ou moins transparent, là où il y avait des observateurs (10% des bureaux de vote couverts),
mais des fraudes massives ont été opérées lors du comptage des votes. Un débranchement mystérieux du VSAT de la CENI1 est survenu, générant des disfonctionnements dans le comptage et la transmission fidèle des résultats réels obtenus dans les bureaux de vote.
Mais pas seulement. De graves irrégularités ont également eu lieu en amont et en aval du vote, dont quelques cas sont cités ci-après.
Quelques exemples significatifs relevés2 :
• Nombre de votants supérieur au nombre d'électeurs dans plusieurs bureaux de vote.
TOGO FUTUR, PLACE DE L’HOTEL DE VILLE, 74 RUE DU GENERAL DE GAULLE – 60180 – NOGENT SUR OISE
Association loi 1901 de soutien aux initiatives politiques pour un réel renouveau démocratique, social et économique du Togo
• Listes électorales non affichées dans les délais, rendant pratiquement impossible toute réclamation.
• Administration togolaise en "campagne" pour soutenir le Président Faure Gnassingbé.
• Impression de faux bulletins de vote par une imprimerie clandestine.
• Accaparement quasi-total (96%) des médias d’Etat par le candidat président sortant.
• Acceptation de mineurs à voter.
• Menaces sur les villageois par leurs chefs : ils seraient battus, voire tués si leur vote n'était pas en faveur du Président sortant.
• Acceptation et rémunération d'étrangers venus des pays voisins avant la fermeture les frontières pour voter.
• Distribution au quart du prix par les partisans de Faure Gnassingbé et par des agents de l’Etat, de riz estampillé « Faure », du prénom du candidat président sortant.
• Assesseurs des bureaux de vote rémunérés à hauteur de 153 euros pour entériner et transmettre les résultats attendus par ce pouvoir sortant.
• Saisie et destruction par les gendarmes des pièces électorales détenues au siège du FRAC (coalition de l’opposition), notamment les procès verbaux du vote.
• Arrestations de militants de l'opposition.
• etc.
La conséquence logique est que les résultats provisoires proclamés par la CENI sont contestés et que la situation actuelle est de nature à faire basculer à tout moment le pays dans l’inconnu.
En raisons de toutes ces irrégularités patentes et du climat à hauts risques généré qui menace le peuple togolais, nous demandons :
- que cette élection soit déclarée non valide ;
- qu'il soit mis en place un gouvernement de transition avec l'aide de l'UE et des Etats-Unis ;
- que de nouvelles élections soient organisées dans un délai de 6 à 8 mois sous le contrôle de ces mêmes intervenants de nature à les rendre crédibles, équitables, transparentes et démocratiques ;
- qu’en particulier, lors des nouvelles élections, le comptage de tous les votes soit publique, en présence des observateurs et en direct à la télévision au vu du peuple et des média nationaux et internationaux.
Afin d’épargner le peuple Togolais des violences et frayer les voies d’une réelle démocratie, votre intervention est urgente et attendue.
Madame la Présidente de la Commission du Développement, votre contribution sera en effet déterminante pour assurer le respect de l’expression démocratique des Togolais et pour éviter une répétition du traumatisme de 2005 où des centaines de togolais avaient été massacrés et des dizaines de milliers d’autres exilés. Si cela devait arriver, nous en serions tous responsables !
Sachant votre attachement à la démocratie et aux droits humains, nous sommes fondés de pouvoir compter sur votre action.
Veuillez croire Madame la Présidente en l'assurance de notre considération distinguée.

Jean-François DARDENNE
Président de l'Association TOGO FUTUR
Maire de Nogent sur Oise
1er Vice-président de la Communauté d'agglomération Creilloise
Pour le Président
Gilles SEGUIN
Vice-président de l'association TOGO FUTUR
Conseiller Régional sortant
Conseiller municipal de Creil

Ampliation :
TOGO FUTUR, PLACE DE L’HOTEL DE VILLE, 74 RUE DU GENERAL DE GAULLE – 60180 – NOGENT SUR OISE
Association loi 1901 de soutien aux initiatives politiques pour un réel renouveau démocratique, social et économique du Togo
Monsieur le Président de la Commission européenne
Monsieur le Président du Parlement européen
Monsieur le Président de l'Union Européenne
Monsieur le Président en Exercice du Conseil de l'Union Européenne
Haut Représentant de l'UE aux Affaires Etrangères
Excellence Madame la Chancelière de la République Fédérale d'Allemagne
Excellence Monsieur le Président de la République Française
Excellence Monsieur le Président des Etats-Unis d'Amérique
Excellence Monsieur le Président de la République du Ghana
Excellence Monsieur le Président de la République de l'Afrique du Sud
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies
1 CENI : « Commission Electorale Nationale Indépendante » dont l’indépendance est mise en doute par l’opposition
2 Selon le rapport préliminaire des observateurs de l’UE notamment
TOGO FUTUR, PLACE DE L’HOTEL DE VILLE, 74 RUE DU GENERAL DE GAULLE – 60180 – NOGENT SUR OISE
ociation loi 1901 de soutien aux initiatives politiques pour un réel renouveau démocratique, social et économique du Togo

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Togo - Crise de plus en plus ouverte à l’Ufc

(Togosite 17/03/2010)
Par lettre en date du 10 mars adressée au président de la Commission électorale nationale indépendante ( Céni), le vice-président de l’Union des forces de changement ( Ufc), informait ce dernier de ce que, « Monsieur Jean-claude Homawoo, conseiller au Bureau National n’est plus membre de l’Ufc, à compter du mercredi 10 mars 2010 ».
M. Lawson Patrick précisait par la même occasion, que cette note d’information fait suite à une décision d’exclusion prononcée par le Bureau national du parti, contre M. Homawo « pour fautes disciplinaires lourdes ». Par conséquent, des dispositions seraient prises « pour procéder à son remplacement à la Céni », conclu la correspondance adressée par le vice-président de l’Ufc, au président Taffa Tabiou de la Céni.
Dès le lendemain de cette correspondance, le président national du parti, Gilchrist Olympio, absent du territoire a répliqué. « Je réitère la désignation par l’Ufc et par moi-même de Maître Homawoo Atsu Fiagadzi Cosme Jean-Claude, comme membre de la Ceni au titre de l’Ufc », a écrit le président national de l’Ufc, dans une lettre datée du 11 mars 2010, au président de la Céni. Il ajoute comme un désaveu de la décision d’exclusion prise contre M. Homawoo par le Bureau National de l’Ufc, que « Maître Homawoo maintient sa position de conseiller du Bureau National de l’Ufc et de Conseiller spécial à mon cabinet ».
Voilà qui a l’intérêt de révéler clairement la position de Gilchrist Olympio, vis-à-vis du Bureau nation de son parti, qui en son absence, a porté la candidature de Jean-Pierre Fabre, soutenu par le Front républicain pour l’alternance et le changement (Frac). Jean-Claude Homawoo au nom d’une condamnation de ce qu’il qualifie comme un coup de poignard dans le dos de Gilchrist Olympio, a combattu la candidature de Jean-Pierre Fabre. Il est dans cette logique resté à la Céni, au moment où tous les représentants de l’opposition avaient décidé de boycotter la Commission pour exiger les conditions les meilleures d’organisation de l’élection présidentielle.
Depuis, après son soutien du bout des lèvres au candidat Jean-Pierre Fabre, Gilchrist Olympio s’est retiré à la suite de la proclamation des résultats provisoires et ne se prononce pas sur les appels à la mobilisation des militants. Le Secrétaire national à la communication de l’Ufc, a tenté ce jour de minimiser le malaise qui couve au sein du parti. « Il y a une poignée de personnes qui tentent de manipuler le président national qui se trouve actuellement en dehors du pays. En l’absence du président national, c’est le vice-président qui dirige le parti. Et c’est le Bureau National qui a compétence à prononcer l’exclusion d’un membre. C’est ce qui a été fait dans le respect de la procédure et des textes », a expliqué M. Dupuy, réfutant la thèse d’une crise interne au partie.
Des observateurs avaient déjà annoncé une guéguerre au sein du plus grand parti de l’opposition togolaise, à l’issue du scrutin. Ce qui n’empêche pas pour l’instant, Jean-Pierre Fabre et les siens d’annoncer une nouvelle marche de protestation pour samedi prochain. Soutenu par les leaders du Frac, le candidat de l’Ufc continue par revendiquer la victoire à l’issue de la présidentielle.

Écrit par La redaction
Mercredi, 17 Mars 2010 03:06
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mardi 16 mars 2010

RDC : Le président de la Turquie en visite officielle à Kinshasa

Le président de la Turquie, Abdullah Gül, séjourne, depuis hier dimanche 14 mars à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. A son arrivée, il a été accueilli à l’aéroport international de N’Djili par le Premier ministre, Adolphe Muzito. Sa visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la RDC et la Turquie.

Pour le diplomate turc en poste à Kinshasa, M. Özyildiz, la visite du président Abdullah Gül en RDC « démontre l’importance toute particulière que son pays attache au Congo-Kinshasa ». Et d’ajouter que cette visite s’inscrit également dans le cadre de la politique de la Turquie d’ouverture au continent africain, particulièrement à la RDC, du fait que les économies de deux pays sont complémentaires et favorisent l’intensification de la coopération dans plusieurs domaines.
Dans la journée du lundi 15 mars, le président turc sera reçu par son homologue congolais Joseph Kabila. Au cours de leur entretien, les deux personnalités vont surtout plancher sur des questions d’intérêt commun, a-t-on appris des sources proches de l’ambassade de Turquie en RDC.
Une autre activité prévue à l’Agenda du numéro un turc, c’est la visite qu’il effectuera le mardi 16 mars à l’école turco-congolaise, située dans la commune de la Gombe.
Le président turc est accompagné d’une forte délégation d’hommes d’affaires de son pays. Pendant leur séjour à Kinshasa, ils prendront part à un forum d’affaires RDC–Turquie, prévu ce lundi 15 mars 2010 à l’hôtel Memling. Ce pays, selon lui, occupe une place géostratégique au cœur de l’Afrique et regorge de potentialités économiques considérables, révèle l’Agence congolaise de presse.
Pour la petite histoire, la visite du chef de l’Etat turc en RDC est la première du genre depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays et l’ouverture de l’ambassade turque à Kinshasa en 1976.

Publié le 16-03-2010 Source : congoplanete.com Auteur : congoplanete.com

Nigeria : Les rebelles du Mend menacent d'attaquer Total

Le Mouvement d'émancipation du delta du Niger (Mend), principal groupe armé du sud pétrolier du Nigeria, a fait exploser deux bombes à Warri, à l'ouverture d'une conférence de paix, le 15 mars. Il menace également d'attaquer les installations du groupe pétrolier français Total dans le pays.

Le principal groupe armé du sud pétrolifère du Nigeria a fait exploser au moins deux bombes le 15 mars à l'ouverture d'une conférence de deux jours consacrée à la paix et aux pourparlers d'amnistie entre le gouvernement et les groupes armés opérant dans la région, il menace de s'en prendre aux installations du groupe pétrolier Total, jusque-là épargné par les attaques.
La conférence de Warri devait rassembler plusieurs gouverneurs des Etats de la région du delta du Niger, les groupes armés ainsi que des leaders communautaires, une initiative pas du goût du Mend, le principal groupe armé du sud du pays.
« Il y a eu deux explosions de voitures. La première s'est produite juste au moment où les gouverneurs arrivaient pour la conférence, et la seconde environ une demi-heure plus tard », a déclaré le porte-parole du gouverneur de l'Etat du Delta, Emmanuel Uduaghan, présent sur les lieux.
Quelques minutes auparavant, les rédactions avaient reçu un communiqué du Mend annonçant avoir installé trois bombes à l'extérieur et à l'intérieur de l'enceinte où était prévue la conférence, et ordonnant l'évacuation des participants.
Plusieurs groupes armés opèrent dans le sud pétrolifère du sud du Nigeria, où une amnistie leur avait été offerte il y a six mois par le président Umaru Yar'Adua en échange de leur démobilisation, mais cette politique a fait long feu et des attaques ont repris ces derniers mois.
« Le dialogue sans fin et les conférences ne seront plus tolérées », écrit le Mend dans son communiqué, en dénonçant « le vol des terres des peuples du delta du Niger par les compagnies pétrolières et les gouverneurs de la région, qui pillent leurs propres Etats ». « Dans les prochains jours nous mènerons des attaques contre les installations pétrolières et étendrons nos actions à des compagnies comme Total qui ont été épargnées par le passé », ajoute le Mend.
De leur côté, les autorités de l'Etat du delta dénoncent un « acte de lâcheté » et assurent que « l'intention du mouvement rebelle est de faire échouer les discussions ». Quant au porte-parole du programme d'amnistie, il affirme que « le Mend est passé à côté d'une occasion en or » « il aurait dû être là pour formuler ses demandes de façon pacifique », regrette-t-il.
Le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger n'a jamais été favorable à des discussions élargies aux autres groupes armés ni accepter de s'asseoir à la même table de négociation avec des gouverneurs de la région, qu'il qualifie tous de « pillards ».
Contrairement aux géants anglo-néerlandais Shell et américain Chevron, le groupe français a été globalement épargné au cours des dernières années par les attaques des groupes armés. Total a essentiellement des installations offshore, donc moins vulnérables, selon une source au sein du groupe.
Depuis, le processus de pacification de cette zone clé est dans l'impasse et les attaques se succèdent. Tentative d'intimidation, chantage? Pour l’heure, rien n'est clair sur les réelles intentions du Mend qui, quelques minutes plus tôt a annoncé avoir posé ces bombes et ordonné l'évacuation de la zone de la conférence.
Publié le 16-03-2010 Source : France24 Auteur : Gaboneco

Côte-d’Ivoire : Les Forces nouvelles s’engagent sur le désarmement

Réunies en conclave du 6 au 14 mars dans leur fief de Bouaké, les Forces nouvelles (FN) emmenés par leur Secrétaire général, Guillaume Soro, ont sanctionné leurs travaux par un communiqué dont la teneur tient compte de l`évolution de l`actualité politique nationale. L'ex-rébellion s’engage à désarmer ses troupes un mois avant l'élection présidentielle, conformément aux dispositions de l’accord politique de Ouagadougou (Apo).
Les instances dirigeantes des FN, qui contrôlent le nord du pays depuis leur coup d`Etat manqué de 2002, ont achevé le 14 mars une semaine de réunion à Bouaké (centre), en présence de M. Soro, sur les questions du désarmement et de la réunification du pays.
Affirmant vouloir se dresser contre tout risque de conquête du pouvoir par les armes, le camp présidentiel n’en démord pas : le désarmement est un préalable aux élections. Il faut dire que la seule et unique Côte d’Ivoire possède deux armées, ce qui fait d’elle une curiosité mondiale.
Mais le processus de désarmement est enclenché, souligne Guillaume Soro. « L’accord politique de Ouagadougou prévoit un désarmement un mois avant les élections, dont la date, il est vrai, n’est toujours pas fixée » a-t’il ajouté.
Cette question « ne doit pas faire peur », modère le chef des Forces Nouvelles, qui demande patience et sérénité à ses compatriotes, vu les progrès enregistrés dans ce domaine. « Je demande aux ivoiriens la patience et de garder la sérénité », a-t-il dit, précisant que le désarmement se fera conformément à l`Accord politique de Ouagadougou (Apo). Rassurant que les forces nouvelles (Fn) appliqueront les dispositions de l`Apo.
Certes, deux compagnies mixtes de sécurisation des élections ont été déployées à Bouaké et Abidjan, trois unités militaires mixtes sont positionnées près de la frontière du Liberia à l’ouest, et 22 commissariats mixtes ont déjà été installés en ex-zone rebelle.
Mais l’encasernement des volontaires pour la nouvelle armée dans quatre villes de garnisons du nord n’est toujours pas fait, les ex-rebelles devant être démobilisés sont légion, et ceux qui le sont déjà renâclent. Voilà pourquoi, au sujet du désarmement, les Ivoiriens auront bien du mérite à être, comme les y invite Guillaume Soro, patients et sereins.
Le Premier ministre Guillaume Soro, entend dédramatiser la question du désarmement qui progresse très lentement, et qui est une vraie pomme de discorde avec « la majorité présidentielle » réunie autour du président-candidat Laurent Gbagbo.
Publié le 16-03-2010 Source : Gaboneco Auteur : Gaboneco

Centrafrique : Le président François Bozizé se dit candidat à sa succession

Le chef de l'Etat centrafricain François Bozizé s'est déclaré lundi à Bangui candidat à l'élection présidentielle prévue le 25 avril dans son pays, devant des milliers de militants de son parti, le Kwa na Kwa (KNK), a constaté un journaliste de l'AFP.

"Aujourd'hui, les ouvrières et les ouvriers KNK (Kwa na Kwa signifie "le travail, rien que le travail" en langue nationale sango, NDLR) me pressent de nouveau (...) de les accompagner dans les élections prochaines car ils sont déjà en ordre de bataille", a affirmé M. Bozizé lors d'un rassemblement au stade Barthélemy Boganda, où un match de championnat national a été écourté pour l'occasion.
"Ouvrières, ouvriers KNK, je vous ai compris. J'accepte encore une fois d'être votre porte-flambeau, j'accepte encore une fois de porter vos aspirations, les aspirations du peuple centrafricain", a lancé le président, arborant un ensemble taillé dans un pagne à son effigie.
Le général François Bozizé est arrivé au pouvoir par un coup d'Etat contre le président Ange-Félix Patassé le 15 mars 2003. Il a été élu en mai 2005 avec plus de 64% des voix au second tour face à l'ex-Premier ministre Martin Ziguélé.
Selon un décret qu'il a lui-même signé, la présidentielle de cette année aura lieu le 25 avril en même temps que des législatives. La campagne électorale se déroulera du 12 au 23 avril. Aucune date n'a été fournie pour un éventuel second tour.
Dans son discours, François Bozizé a relevé les multiples demandes de report des scrutins. Et sans s'y opposer clairement, il a indiqué que la Commission électorale indépendante (CEI) pouvait en décider en concertation avec les représentants des tendances en son sein.

Publié le 16-03-2010 Source : AFP Auteur : portalangop.co.ao

Madagascar : 36 morts, 85.000 sinistrés dans une tempête tropicale

Au moins 36 personnes ont été tuées et près de 85.000 sont sinistrées après le passage de la forte tempête tropicale Hubert qui a frappé Madagascar la semaine dernière, selon un nouveau bilan provisoire publié lundi par les autorités malgaches.

Selon des données transmises à l’AFP par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le district d’Ikongo, à environ 300 km au sud-est d’Antananarivo, est le plus touché avec 15 morts recensés. Neuf autres morts ont été dénombrés dans le district voisin de Mananjary, au nord-est.
La tempête tropicale Hubert a provoqué toute la semaine dernière de très fortes pluies à Madagascar et ne s'est dissipée que vendredi dans la matinée. Un précédent bilan fourni samedi par le BNGRC faisait état de 14 morts, mais plusieurs missions d’évaluation ces deux derniers jours ont permis de mieux mesurer l’étendue des dommages, alors que de nombreuses communications sont coupées.
De nombreux dégâts dans les infrastructures et cultures ont été répertoriés sur la façade sud-est de la Grande Ile : 27.600 personnes sont sinistrées à Manakara, 22.000 à Mananjary et 19.530 ha de rizières ont été inondés à Midongo, également dans le sud-est.
Hubert est le premier cyclone à provoquer de graves dégâts à Madagascardepuis le début de la saison cyclonique, qui s'étend de novembre à avril. L'an dernier, au moins 24 personnes ont péri lors du passage de deux cyclones.
En janvier et février 2008, les cyclones Fame puis Ivan avaient tué au moins 97 personnes, tandis qu'en mars 2007, le cyclone Indlala avait fait 150 morts et 30 disparus dans la Grande Ile.

Publié le 16-03-2010 Source : AFP Auteur : portalangop.co.ao

Gabon : L’axe Libreville-Rabat cherche des voies d’expansion

Le président gabonais Ali Bongo est arrivé à Tanger, dans le Nord du Maroc, dans l’après midi du 15 mars, où il a été reçu avec force honneurs par le roi Mohammed VI et les officiels marocains. Accompagné d’une forte délégation ministérielle, le chef de l’Etat gabonais devrait défricher chez le partenaire marocain de nouvelles pistes de coopération économique.

De nombreux officiels marocains sont venus saluer le chef de l’Etat gabonais et sa délégation à leur arrivée à Tanger, dans le Nord du pays, dans l’après midi du 15 mars. Le roi Mohammed VI et ses héritiers étaient sur le tarmac de l’aéroport Ibn-Batouta pour accueillir la délégation présidentielle gabonaise, puis assister aux honneurs militaires rendus au président Ali Bongo.
Accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Paul Toungui, le ministre du Commerce, Magloire Ngambia, le ministre de la Communication, Laure Gondjout, et le ministre de l'Agriculture, Raymond Ndong Sima, le président gabonais devrait avoir des entretiens d’ici le 18 mars avec le Premier ministre marocain Abbas El Fassi et les présidents des deux chambres du parlement, Mustapha Mansouri et Mohamed Cheik Biadillah.
Les deux pays entretiennent des relations privilégiées depuis plusieurs décennies et concordent sur de nombreux grands dossiers internationaux comme l'Afrique, le Proche-Orient et la question du Sahara occidental. Or le Gabon vient de prendre en mars la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU.
Libreville soutient Rabat dans le conflit du Sahara occidental, considérant que cette ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par Rabat fait partie du royaume. Le Front Polisario, soutenu par Alger, réclame pour sa part l'indépendance.
Sur le plan économique, le Maroc consolide sa place sur le marché gabonais, où Royal Air Maroc (RAM) et Maroc Telecom détiennent respectivement 51% des capitaux de la compagnie aérienne gabonaise et de Gabon Télécom.
Le marché gabonais «présente un grand potentiel qui en fait une plate-forme d'investissement et d'exportation vers le marché de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC)», indique notamment la Fédération des chambres marocaines de commerce, d'industrie et de services (FCMCIS).
Le Maroc importe du Gabon des produits d'origine animale et végétale ainsi que du bois. Le volume des importations a atteint 290 millions DH (26,3 millions d'euros) en 2008 et les exportations 194 millions DH (17,6 millions d'euros).
De nombreux observateurs estiment que les nouvelles pistes de coopération entre les deux pays pourraient couvrir les secteurs des infrastructures, des Bâtiments et travaux publics (BTP) et la transformation des matières premières.

Publié le 16-03-2010 Source : Gaboneco Auteur : Gaboneco

Tchad/Minurcat: Début de nouvelles discussions le 22 mars

Les autorités tchadiennes et l'ONU engageront le 22 mars de nouvelles discussions sur l'avenir de la Minurcat, mission de paix des Nations unies dont N'Djamena demande le retrait rapide, a déclaré lundi à l'AFP à Abéché (est tchadien) le chef de la Minurcat.

"Les nouvelles discussions avec les autorités tchadiennes débuteront le 22 mars 2010 à N'Djamena, nous attendons des instructions claire du Conseil de sécurité pour (en) définir les paramètres", a affirmé Victor da Silva Angelo, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Minurcat.
Il s'exprimait en marge d'une cérémonie officielle marquant le premier anniversaire du passage de relais entre l'Eufor, la Force de l'Union européenne, et la Minurcat, qui est aussi déployée en Centrafrique.
Vendredi, le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé de deux mois le mandat de la Minurcat, qui expirait ce lundi, pour donner du temps aux négociations sur son avenir avec le président tchadien Idriss Deby Itno.
Le président Deby, qui s'opposait au renouvellement de ce mandat, avait offert de le prolonger de deux mois, jusqu'au 15 mai, lors d'une visite du chef du département de maintien de la paix de l'ONU, Alain Le Roy, à N'Djamena fin février-début mars.
"Je dois vous dire que nous, aussi bien le Tchad que les Nations unies, cherchons à nous entendre. Nous essayons à tout prix de ne pas arriver à une situation de rupture", a assuré Victor Angelo.
"C'est sur cette nouvelle approche que nous allons entamer les discussions", qui porteront "sur la présence de la Minurcat après le 15 mai 2010, sur le nombre des civils et des militaires qui resteront et quelles seront les tâches", a-t-il expliqué.
"Au cours de ces discussions, nous allons également définir un chronogramme des activités à mener d'ici à la fin de 2010", a-t-il ajouté.
Faisant le bilan de l'année écoulée, Victor Angelo a estimé que la Minurcat avait notamment "favorisé le dialogue intercommunautaire, assuré la formation des 850 éléments du Détachement intégré de sécurité (DIS)", les policiers et gendarmes formés par l'ONU pour veiller sur les camps de réfugiés.
La mission, qui dispose de 3.569 militaires et policiers, a aussi "formé des juges de paix pour le rétablissement de la justice et lutté contre l'impunité".
La Minurcat a été créée en 2007 pour assurer la sécurité des réfugiés et déplacés au Tchad et en Centrafrique, favoriser le retour volontaire des réfugiés et faciliter l'aide humanitaire dans des zones affectées par des attaques et par la guerre au Darfour, dans l'ouest du Soudan voisin.
Craignant pour la sécurité de ces personnes, l'ONU et plusieurs ONG ont exprimé de sérieuses réserves à l'idée d'un éventuel retrait de la composante militaire de la Minurcat.

Publié le 16-03-2010 Source : AFP Auteur : tchadactuel.com