L’émergence de la culture de la violence préoccupe au plus haut point toutes les franges de la population, du décideur à l’homme de la rue. Le constat fait par maints observateurs est que la société actuelle a échoué par ses nombreuses formations données à la jeunesse. En dépit des mesures coercitives de la Justice à travers ses prisons de Makala, Buluwo, Angenga, etc. Cela ne semble pas inquiéter de nombreux jeunes car la violence prend l’ampleur et elle est de plus en plus grandissante. L’on trouve des gens prêts à se battre à coup de manchettes, d’autres tentés de dérober avec arme blanche, et même des gens prêts à se suicider. Bref, beaucoup de perturbations dans notre société en mutation.
En dépit des mesures conservatoires du ministère de la Justice, ce phénomène grandissant s’observe dans toutes les communes où la culture de la violence émerge au détriment de l’amour du prochain. Car l’amour du prochain selon les Saintes Ecritures est l’expression du vivre saint et non celui de nourrir du désir de nuire à son prochain, autant à la tranquillité qu’à l’intégrité physique de l’être humain. Point n’est besoin de rappeler que la vie humaine est sacrée. Lorsqu’émergent les " Kuluna ", il apparaît clairement que les mesures coercitives appliquées jusqu’ici n’ont pas été efficaces, en ce sens que l’on assiste encore à la recrudescence de cette culture de violence à Kinshasa.
Le ministre de la Justice est interpellé et appelé à trouver d’autres stratégies davantage efficaces. Dans ces conditions, l’on peut déduire que l’école et la famille ayant échoué dans leur rôle de moralisation, la rue a fait et défait l’éducation de la jeunesse. Celle-ci risque donc d’être une bombe à retardement pour la société de demain. En tout cas, les forces de l’ordre ont du pain sur la planche. Tout doit être mis en œuvre pour que la société de demain n’hérite pas de cette culture. Mieux vaut prévenir que guérir dit-on.
Matoko Kambulu Bernardin/Cp
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