(Le Quotidien du Peuple 28/12/2010)
Alors que les tensions s'intensifient en Côte d'Ivoire, le président en exercice, Laurent Gbagbo, continue de refuser d'abandonner le pouvoir à son rival malgré les injonctions de la communauté internationale et de l'Onu. Il a affirmé qu'il ne se soumettrait qu'à la volonté des Ivoiriens.
Les Nations unies ont confirmé la victoire de Alassane Ouattara lors de l'élection présidentielle controversée qui s'est tenue le mois dernier.
Mais un allié de Gbagbo a remis en cause ces résultats en annulant 500 000 voies exprimées dans les fiefs de Ouattara au Nord du pays.
Le scandale qui a suivit a donné naissance à une vague de violences à l'échelon national.
Pendant près d'un mois, Gbagbo est resté sourd aux appels de la communauté internationale qui le pressaient de reconnaître sa défaite. Le président ivoirien renchérit même en affirmant n'être prêt à aucun compromis.
Laurant Gbagbo
Président en exercice, Côte d'Ivoire
"Peut-être ne veulent-ils pas de moi, je l'admets, mais je ne cherche pas à me faire aimer. Je respecte et me soumet au vote des Ivoiriens."
Les leaders de l'Afrique de l'Ouest ont décidé de donner une dernière chance à Gbagbo d'abandonner le pouvoir.
Ils menacent de le déposer de force si cela était nécessaire bien qu'ils ne soient pas certains qu'une telle initiative soit réalisable.
Gbagbo est au pouvoir depuis 2000 mais son mandat a officiellement pris fin il y a 5 ans.
Le vote longtemps reporté du mois d'octobre visait à aider à réunifier le pays qui a été divisé par une guerre civile en 2002-2003 opposant les rebelles au Nord aux loyalistes du Sud.
Un accord de paix a officiellement marqué la fin des hostilités et la réunion du pays. L'élection présidentielle a cependant réanimé les vieilles animosités et menace de faire à nouveau basculer le pays dans la guerre civile.
Source: CCTV
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