(VOA News 28/12/2010)
Le retrait des unités burundaises de l'Amisom, n'est point à l'ordre du jour, dit le porte-parole du gouvernement, Philippe Nzogodonarida
Les populations burundaises ne sont pas restées indifférentes, loin s’en faut, à l’annonce d’attaques, promise en fin de semaine dernière contre l’Ouganda et leur pays. Ces deux pays ont fourni l’essentiel du contingent de l’Amissom, la force africaine de maintien de la paix déployée à Mogadiscio pour prêter main forte au gouvernement somalien.
Les islamistes somaliens ont déjà perpétré un attentat meurtrier qui a fait 76 morts à Kampala en juillet dernier. C’est dire si a menace terroriste est prise au sérieux à Bujumbura. C’est du reste ce que le porte-parole du gouvernement burundais, Philippe Nzogodonarida a confirmé lundi au service francophone de la Voix de l’Amnérique.
Chaque Burundais doit être conscient, dit-il, que « la menace est collective et que la sécurité incombe à chacun. » Le gouvernement burundais s’engage cependant à tout mettre en œuvre pour que la sécurité soit sauvegardée au maximum. Le ministre Nzogodonarida a par ailleurs donné l’assurance que la menace des shabaab somaliens n’aura aucune incidence sur la présence de ses troupes en Somalie. Il s’agit selon lui de montrer au monde entier que l’armée burundaise est capable du meilleur.
Par VOA, French Service Mardi, 28 Décembre 2010
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