jeudi 5 août 2010

Sénégal - L’article 27 de la Constitution sénégalaise interdit à Wade de briguer un 3e mandat

(Leader Africa 05/08/2010)
« C’est une disposition claire de la Constitution dans l’article 27 qui précise que le mandat du président de la république ne peut être renouvelé qu’une seule fois ».
La liste des contestataires à la candidature de Me Wade à l’élection présidentielle de 2012 va s’allonger cet après midi. Il s’agit de la première initiative politique portée par le mouvement citoyen d’union nationale des indépendantistes du Sénégal qui s’oppose à un 3e mandat de Wade.
Selon son président Amadou Guèye, ancien consultant à la Banque Mondiale, Wade candidat en 2012 serait une violation de la constitution. «Que le Président de la république brigue un 3e mandat constituerait un coup d’Etat constitutionnel comme ce qui s’est passé au Niger », a clarifié M. Guèye pour qui, «c’est une disposition claire de la Constitution dans l’article 27 qui précise que le mandat du président de la république ne peut être renouvelé qu’une seule fois».
Pour lui barrer la route l’UNIS compte informer les citoyens du danger encouru mais aussi lui résister s’il le faut.
«Aujourd’hui que l’on veuille accréditer l’idée que le Président de la République peut se représenter à un 3e mandat serait un manquement devant ces acquis démocratiques», a martelé l’ancien Consultant à la Banque Mondiale au micro de la Rfm avant d'ajouter : « Nous allons d’abord commencer par donner l’information ensuite nous allons passer à une phase d’avertissement.
Pour les Sénégalais devraient savoir que «s’ils laissent passer cette forfaiture, il y a des conséquences parce que le Président de la république est âgé et en 2012, s’il traine un autre mandat de 7 ans, il y aura forcément un schéma de succession», a souligné M.. Guèye qui estime qu’une telle situation peut créer une catastrophe.
Loin de se satisfaire des ses mesures préconisées, le chef de file de l’UNIS parle d’une autre phase de résistance. «Nous allons aussi passer à une phase de résistance pacifique pour contester ces dispositions de manière à ce que les barrières constitutionnelles, qui sont en place, n’aillent pas dans le sens de réélire le Président de la république», a-t-il annoncé prétextant que le Président n’y a pas droit.

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