(Afrique en ligne 24/08/2010)
Un journal libyen magnifie la fermeture des bases françaises au Sénégal - Le journal libyen 'Al-chams' a consacré son analyse aux festivités du 50ème anniversaire de l'indépendance du Sénégal, qui est marqué cette année par la détermination du président sénégalais Abdoulaye Wade à fermer les bases militaires françaises à Dakar, la capitale du pays.
Le quotidien a, dans sa livraison de lundi, souligné que le président Wade a saisi cette occasion pour faire son entrée dans l'histoire, à ancrer davantage la souveraineté sénégalaise et à éradiquer toutes les séquelles de la colonisation française.
La base militaire française à Dakar est considérée comme la première sur le continent africain et visait la protection des intérêts français en Afrique ou le changement des régimes ne bénéficiant pas, selon certains observateurs, de l'aval de l'Elysée.
'Al-chams' a précisé que bien que le Sénégal soit parmi les premières colonies en Afrique de l'Ouest à accéder à l'indépendance le 4 avril 1960, ce pays a maintenu de très bonnes relations avec la France, ce qui poussé un grand nombre de Sénégalais à estimer que l'indépendance de leur pays était incomplète.
Dans son analyse, le journal estime que 'le Sénégal n'était qu'une simple colonie avec une apparence moderne, c'est-à-dire, un pays sous administration et supervision sénégalaise alors que le pouvoir effectif est entre les mains des Français au service de leurs intérêts'.
Le Sénégal a repris à cette occasion toutes les bases militaires françaises qui étaient positionnées sur son territoire et a inauguré d'autre part, le 'Monument de la renaissance africaine', en présence de 19 chefs d'Etat africains, écrit le journal.
Dans la foulée, 'Al-Chams' a repris les propos du président Wade qui disait que 'le maintien des bases militaires au Sénégal --ce pays africains qui n'a point connu de coup d'Etat militaire- semble constituer une contradiction et a poussé les citoyens à sentir que l'indépendance de notre pays était incomplète'.
Parlant du Monument de la renaissance africaine, le journal libyen a souligné que le coût de ce chef d'oeuvre qui est construit dans la capitale Dakar, est de 15 millions d'euros (19 millions de dollars américains) et qu'il pèse 222.000 tonnes.
Ce monument construit par une main-d'oeuvre de la Nord Coréenne, est d'une hauteur qui dépasse celle de la statue de la Liberté de New York.
Le Monument de la renaissance africaine, poursuit le journal, symbolise une Afrique émergente du fond de la terre, sortant des ténèbres pour baigner dans la lumière.
Ainsi, l'Afrique a un monument semblable à la Statue de la liberté aux Etats- Unis à New York ou à la Tour Eiffel en France, qui symbolise la fierté et la dignité du continent.
Tripoli - Pana 24/08/2010
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