vendredi 24 décembre 2010

Les chefs d'Etat africains au chevet de la Côte d'Ivoire

Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedéao) se rencontrent ce vendredi pour aborder la situation dans le pays. Ils ont déjà reconnu Alassane Ouattara comme président.
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui regroupe 15 pays, s'étaient déjà rencontrés le 7 décembre. Ils avaient alors suspendu la participation de la Côte d'Ivoire à leur organisation.
Les chefs d'Etat et de gouvernement, qui ont reconnu Alassane Ouattara comme président, s'interdisent néanmoins de mentionner des sanctions individuelles, comme celles déjà prises par l'UE à l'encontre de Laurent Gbagbo et de ses proches.
Selon un expert du centre britannique de recherche Chatham House, "une interdiction de se déplacer, sauf dans le cadre de médiations est une forte possibilité", pour faire pression sur le président sortant.
Les Etats-Unis et la Cédéao ont également discuté de l'éventualité d'un renforcement de l'Onuci, dont le Conseil de sécurité de l'Onu a prolongé cette semaine de six mois le mandat et a dit envisager d'y envoyer des renforts. La force est actuellement composée de 9.105 hommes de 42 pays. Laurent Gbagbo a réclamé son départ ainsi que celui des 900 soldats français de l'opération Licorne.
Pour la France, Gbagbo peut encore prétendre à une "sortie honorable"
Michèle Alliot-Marie, la ministre française des Affaires étrangères, a estimé vendredi matin que le président sortant ivoirien avait encore droit à une "sortie honorable". "M. Gbagbo a encore la possibilité de sortir par le haut de cette situation, en reconnaissant ce que sont les résultats et en transmettant le pouvoir. Mais plus le temps passe et plus il y a de dérapages et de violences et plus cette perspective s'éloigne", a-t-elle mis en garde sur RMC-BFMTV.

le 24 décembre 2010 à 10:05
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