(Le Parisien 25/12/2010)
25.12.2010, 07h00 Dans le communiqué transmis à l’issue du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), hier, l’ensemble des pays participants a tenu des propos fermes à l’encontre de Laurent Gbagbo, qui se maintient à la présidence de la Côte d’Ivoire contre l’avis de la communauté internationale.
Tout en annonçant qu’elle allait d’abord envoyer un émissaire pour demander à Gbagbo de céder sa place à Alassane Ouattara, reconnu vainqueur par la communauté internationale, la Cédéao a menacé de faire usage de la « force légitime » pour l’écarter. Les pays d’Afrique de l’Ouest ont également menacé de traîner devant la justice internationale les responsables des morts en Côte d’Ivoire lors des récentes violences.
Dans une déclaration prononcée à l’occasion de Noël depuis l’hôtel du Golf à Abidjan, où il est retranché avec son gouvernement, Alassane Ouattara a réagi en appelant l’armée régulière « à assurer [sa] mission républicaine de protection des populations contre les miliciens et mercenaires étrangers qui font couler le sang des Ivoiriens ». «De graves violations des droits de l’homme sont constatées partout », a assuré Ouattara. C’est la première fois qu’il s’exprimait publiquement depuis le début de décembre.
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