(Xibar.net 20/04/2010)
Wade serait candidat en 2012. Officiellement, il aurait 86 ans. D’autres disent qu’il aurait près de 90 ans. Le poids de l’âge ne pèse pas apparemment sur lui puisqu’il jouit d’une santé surveillée et bien protégée. Pourtant, de nombreux citoyens le soupçonnent de traîner une maladie qui peut, du jour au lendemain lui empêcher de continuer à assumer ses responsabilités et terminer son « mandat ».
Mais quelles que soient les circonstances, une troisième candidature de Wade en 2012 serait grave pour le Sénégal. Le danger est que l’homme, âgé, est d’une génération pré et per coloniale. Il veut toujours rester roi mais il n’en peut plus et la majorité des citoyens n’en veulent plus. Il a dilapidé les ressources financières de ce pays parce que ses rapports avec l’argent sont maladifs. Pendant 10 ans, il n’a fait que des prestidigitations politiques aux dépens d’une action dynamique qui met le Sénégal sur la voie de l’émergence. Alors le reconduire, ne serait-ce pas un acte suicidaire ? C’est une question.
Mais sa candidature serait bien dangereuse pour le Sénégal.
D’abord parce qu’en matière de bonne gouvernance, l’âge d’un président de la République, outrepassant celui de la retraite, pèse lourdement dans l’orientation des destinées. L’opacité circonstancielle de l’esprit, la perte spontanée de mémoire, les aléas et les effets pervers du poids de l’âge peuvent amener le Sénégal à être dirigé par une sorte de directoire unilatéral qui se donnerait la liberté exceptionnelle de se substituer à la fonction présidentielle.
Ensuite, le lourd passif de cet homme devrait être sanctionné pour servir de leçon aux générations futures. La faillite de l’économie arachidière, la gestion monarchique du pouvoir, le poids de la famille sur la gestion des affaires publiques, la corruption flagrante, la folie des grandeurs, les dépenses de prestiges, la gabegie ahurissante , l’abandon de la banlieue prisonnières des eaux de pluie stagnantes, la crise sociale, l’inflation, le discrédit jeté sur les Institution de la République, la domestication politique de la justice, le jeu de manipulation de la Constitution, l’impunité, la création d’une nouvelle petite bourgeoisie, entre autres catastrophes inédites sont de graves actes posés par Wade qui, après avoir été le soleil de la nation en est devenu l’opacité destructrice. Le rôle des citoyens est de dire halte à ces dérives en mettant hors d’état de nuire son auteur principal.
Enfin, le Sénégal a besoin de se retrouver dans l’espace universel des démocraties modernes et policées. Or la conception de Wade du pouvoir relève de celle des premiers dirigeants. Il conçoit le pouvoir comme un espace royal où tout lui est permis parce qu’il est le chef, très grand, très bon, très pur ! C’est pourquoi, une candidature de Wade en 2012, dans l’hypothèse où elle triomphe, serait une reconduction des dérives et un obstacle à la modernité de notre système démocratique.
Il s’y ajoute enfin que cette candidature transformerait le Sénégal en une République gérontocratique où les kleptocrates et les lobbies obscurs s’uniraient pour spolier ce qui reste du pays. Un pays ne construit son avenir que par la circulation des élites, le rajeunissement et le renouvellement du personnel dirigeant. Sous Wade, le Sénégal a découvert, comme l’a si bien dit, Me Ousmane Ngom, ce qu’un homme doit faire et surtout ce qu’il ne doit jamais faire. Wade a fait dans ce pays ce qu’on homme ne doit ni faire, ni dire.
Si à 83 ans – âge officiel – il a mis le Sénégal dans une situation inattendue en raison d’une archaïque méthode de gestion du pouvoir bâtie sur de destructrices règles libertaires, qu’en ferait encore à près de 90 ans ? C’est encore une question.
Mais ce qui est certain est que la situation politique est si floue et si incertaine que la République a besoin d’un nouvel élan avec des hommes et des femmes nouveaux parce que classe politique actuelle dans son ensemble est un océan infect où se croisent des requins de toute sorte. Il politise tout et ne font que de la politique par des méthodes cavalières qui heurtent la morale et installe la chientlit dans l’Etat et dans la République. Mais jusqu’à quand ?
Tamsir Jupiter Ndiaye
Source Sen24heures.com
(CONTRIBUTION)
Mardi 20 Avril 2010
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mais jupiter la vie la mort la maladie et la convalescence appartiennent a DIEU C'est pas à nous de programmé la fin de quélqu'un ou quelque chose pourtant tu es sidéen et baucoup de sénégalais ignore cela et personne ne te dira tu es un danger pour le cercle des journaliste mansoura la gabonnaise ki ta transmis ca est morte depuis 2ans et toi on pris pour toi et c'est grace a cette personne que insulte que tu achétze tes médiments décidément quelle ingratitude
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