jeudi 23 décembre 2010

Cameroun -Flambée des prix généralisée au Cameroun

(Afrique Avenir 23/12/2010)
Des consom­ma­teurs se plaignent de la flam­bée des prix qui tend à se gé­né­ra­li­ser ac­tuel­le­ment au Ca­me­roun en cette pé­riode de fin d’année, y com­pris les pro­duits de consom­ma­tion cou­rante bé­né­fi­ciant pour­tant d’une dé­taxa­tion doua­nière et fis­cale confor­mé­ment à une dé­ci­sion du gou­ver­ne­ment ca­me­rou­nais.
Sur la plu­part des mar­chés et des com­merces, la si­tua­tion est quasi iden­tique, des consom­ma­teurs se plai­gnant no­tam­ment d’une « hausse gé­né­ra­li­sée » des prix.
D’après eux mal­gré les me­sures gou­ver­ne­men­tales por­tant ré­duc­tion des prix des pro­duits de pre­mière né­ces­si­té, la si­tua­tion sur le ter­rain tout est autre.
« Tout a aug­men­té sur le mar­ché. On ne sait si c’est à cause des fêtes de fin d’année. Seule­ment, le constat est là, tout est cher », a in­di­qué une res­tau­ra­trice ren­con­trée mer­cre­di à Doua­la.
Ainsi, le ki­lo­gramme du pois­son ma­que­reau se vend dé­sor­mais à 1100 francs CFA contre 800 francs CFA ha­bi­tuel­le­ment, soit une aug­men­ta­tion de 300 francs CFA.
Le litre d’huile de palme est vendu à 700 francs CFA contre 475 francs CFA par le passé, soit une aug­men­ta­tion de 225 francs CFA, tan­dis que le sac de riz de 50 ki­lo­gramme gé­né­ra­le­ment vendu à 15 000 francs CFA coutent dé­sor­mais 17 000 francs CFA.
Quant au pou­let de chair, il faut dé­bour­ser 2300 francs CFA pour « un petit pou­let » contre 2000 francs CFA il y a quelques jours.
De même, le sac d’oi­gnon est passé de 8000 francs CFA à 9500 francs CFA, sans ou­blier le ki­lo­gramme de la viande de bœuf sans os qui est passé de 2200 francs CFA à 2400 francs CFA.
Si des com­mer­çants évoquent des dif­fi­cul­tés « de toutes sortes » pour s’ap­pro­vi­sion­ner, du coté des consom­ma­teurs, on met cela sur le dos de « l’ef­fer­ves­cence des fêtes de fin d’année qui consti­tuent gé­né­ra­le­ment une pé­riode de grande consom­ma­tion.
Le mi­nis­tère du Com­merce a dé­cla­ré avoir dé­pê­ché des équipes de contrôle sur le ter­rain et an­nonce des "sanc­tions graves" à l’en­contre de ceux qui ne se confor­me­ront pas aux dis­po­si­tions of­fi­cielles.

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