(Les Afriques 03/09/2010)
La SAR met le turbo. Après l'entrée dans son capital du géant saoudien, Saudi Bin Laden, en avril dernier, à hauteur de 34%, pour la bagatelle de 7 milliards FCFA, deux banques locales, UBA et Ecobank, viennent à la rescousse.
Acquéreur de 34% des parts de la Société Africaine de Raffinage (SAR) depuis avril 2010, le groupe Le groupe Saudi Bin Laden-tarde à passer à la vitesse supérieure. Un retard à l’allumage qui explique la démarche de la SAR, qui a sollicité la banque nigériane UBA et panafricaine Ecobank pour son approvisionnement correct en combustibles. A cet effet, une convention de financement de 194 milliards de F CFA a été signée, mercredi premier septembre. Les deux institutions vont débloquer respectivement 153 milliards et 41 milliards pour l'approvisionnement en combustibles de la SAR durant la période 2010-2011.
Selon le document paraphé, cette convention de financement entend répondre à la pénurie d'approvisionnement en combustible à laquelle est confrontée ces dernières années la société de raffinage. Cette mobilisation de fonds par UBA et ECOBANK qui ont fait confiance à la SAR et dont le chef de file est la banque nigériane va permettre d'une part de réduire la facture d'importation des produits pétroliers brut et raffiné et d'autre part un financement annuel sans interruption.
Selon des sources autorisées, la Bnp-Paribas n'aurait pas été sollicitée par la SAR. Un choix d’autant plus inexplicable que la SAR est liée à la filiale de la firme française par une convention de financement.
Par Ismaël Aidara
02-09-2010
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