(La Libre 24/09/2010)
"Aucun vote crédible ne peut être organisé dans un environnement où la liberté d'expression est aussi ouvertement violée", écrit dans un communiqué Rania Rajji, spécialiste du Soudan au sein de l'organisation de défense des droits de l'Homme.
"Les gouvernements du Nord et du Sud doivent s'assurer que le scrutin se tient dans un climat où tous les Soudanais peuvent exprimer librement leurs vues, et empêcher les restrictions à la liberté d'expression", ajoute-t-elle.
Selon Amnesty, les services de sécurité contrôlent strictement la presse dans tout le nord du pays, "visitant quotidiennement les imprimeries et retirant des articles".
L'organisation rapporte que des journalistes sont arrêtés et parfois torturés ou emprisonnés car ils sont accusés de "répandre de fausses informations".
Les autorités du sud semi-autonome ont aussi limité la liberté d'expression pendant les élections présidentielle et législatives d'avril dernier, déplore Amnesty.
Un sommet en présence du président américain Barack Obama doit se tenir vendredi à l'ONU à New York pour examiner la situation au Soudan avant ce référendum prévu le 9 janvier, dont les préparatifs ont déjà pris du retard.
Les Sud-Soudanais devront choisir entre leur indépendance et le maintien dans le Soudan actuel.
Mis en ligne le 24/09/2010
© Copyright La Libre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire