(Reuters 24/09/2010)
KINSHASA - Le groupe nucléaire français Areva (CEPFi.PA: Cotation) et la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zae) sont en pourparlers à propos d'un site d'uranium désaffecté qui a servi à la fabrication de la bombe atomique américaine larguée en 1945 sur Hiroshima (Japon).
Le ministre des Mines, Martin Kabweluli, et le président d'Areva Afrique, Zéphirin Diabré, se sont rencontrés cette semaine à cet effet, ont confirmé les deux parties.
De nouvelles discussions devraient se tenir en 2012.
"Nous cherchons à nous procurer toutes les données géologiques disponibles avant une réunion à Paris", a déclaré jeudi à Reuters le ministre congolais, précisant que la prochaine entrevue devrait avoir lieu en mars 2011. "Je suis seulement en mesure de confirmer que les deux hommes se sont bien rencontrés", a indiqué de son côté un porte-parole d'Areva à Reuters
La plus grande mine d'uranium de RDC, Shinkolobwe, située dans le sud de l'ancienne possession belge, avait fourni l'uranium qui a servi à la bombe d'Hiroshima.
Le site, en très mauvais état aujourd'hui, avait été officiellement fermé en 2004. Les Nations unies ont émis des craintes sur le risque de contrebande de matériaux radioactifs à partir de ce site non clôturé. (Katrina Mason; Jean-Loup Fiévet pour le service français)
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