(Xinhuanet 24/09/2010)
YAOUNDE -- Déjà annoncé pour une exploitation en 2008, un gisement de calcaire d'une capacité de 350 millions de mètres cubes, à Mintom, une localité du sud du Cameroun, vient d'être mis en évidence par une équipe de chercheurs de l'Institut de recherches géologiques et minières ( IRGM).
Potentiellement exploitable pendant 30 ans, ce gisement couvre une superficie de 7km2, révèle le directeur de cet organisme sous tutelle du ministère de la Recherche scientifique et de l' Innovation, Dr. Victor Hell.
« Il y a deux sites. C'est le premier qui a été quantifié, le deuxième ne l'est pas encore, mais il doit être beaucoup plus important », a indiqué celui-ci jeudi à Xinhua à Yaoundé. D'après lui, les études antérieures n'étaient pas approfondies pour déterminer le potentiel du minerai dont la valorisation permet de fabriquer du ciment. Il se découvre dans « une zone basse et assez inondable », en raison de la présence d'une nappe d'eau, explique par ailleurs le chercheur.
En d'autres termes, « il fallait trouver une zone pour une exploitation à ciel ouvert. C'est l'un des gros résultats qu'on a réalisés », mentionne encore Dr. Hell qui, avec une équipe d'une vingtaine d'autres chercheurs, a mené deux ans durant des travaux consistant à des recherches de terrain, des études pétrographiques et géochimiques puis une collecte de données satellitaires.
Pour l'exploitation du minerai, le gouvernement camerounais envisage la mise en place d'une carrière de production de clinker et d'une cimenterie. D'ores et déjà, une somme de 45 millions de francs CFA (environ 90.000 USD) a été débloquée pour les études de faisabilité en vue de la construction d'une route bitumée pour l' accès au site du gisement.
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A-ton prévu de former les jeunes camerounais pour faire face aux défis que représente l'exploitation de toutes ses resoources minières? 60 ans qu'on sait que le Cameroun regorge de de telles richesses du sous-sol et mais aucune anticipation! C'est vraiment dommage, d'avoir un si grand potentiel et de dormier sur ces lauriers alors que le monde évolue. Nous sommes distancés tous les jours. Et nos dirigeants ne font rien! Où sont nos écoles, nos universités, nos chercheurs, jadis des références en Afrique!
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