(Xinhuanet 23/09/2010)
ABIDJAN -- Le paiement des primes aux ex-soldats rebelles volontaires pour la nouvelle armée nationale et aux démobilisés dans le cadre du désarmement des ex-combattants en Côte d'Ivoire a débuté mercredi à Korhogo (nord, 650 km d'Abidjan), indique un communiqué de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) transmis à l'agence Xinhua.
Selon le communiqué, la cérémonie a été marquée par une vérification de l'identité des concernés et le paiement de leur prime dans les caisses du Trésor public de Korhogo.
"Cette cérémonie est importante car elle marque le lancement du paiement des primes des encasernés et démobilisés et le fonctionnement effectif des casernes", a déclaré le conseiller du ministre de l'Economie et des Finances, Aka Pierre.
Le chef d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles (ex- rébellion), le général Souma?la Bakayoko, a "salué l'accord Politique de Ouagadougou, dont les dispositions pertinentes prévoient la prise en charge du quota des 5 000 éléments des Forces Nouvelles pour intégrer l'armée nouvelle de Côte d'Ivoire et également une prise en compte des ex-combattants démobilisés".
Selon l'accord, chaque ex-combattant doit percevoir la somme de 500 000 FCFA.
Au total, 318 éléments volontaires pour l'armée nouvelle qui ont perçu chacun 175 000 FCFA et 1500 combattants démobilisés ont reçu 100 000 FCFA pour ce premier échéancier.
Les membres de l'armée nouvelle recevront ensuite 50 000 FCFA par mois et les quelque 20 000 démobilisés, 25 000 FCFA.
L'opération doit se poursuivre dans les jours à venir, à Bouaké (centre), Man (ouest) et Séguéla (nord ouest).
Aux éléments de l'armée nouvelle, le général Bakayoko a indiqué leur place est désormais dans les casernes et nulle part ailleurs.
"C'est en ces lieux que vous allez recevoir votre formation militaire et vous préparer à assurer la sécurisation des élections ", a-t-il souligné.
Le paiement des primes aux ex combattants était présenté comme un préalable au désarmement en prélude à l'élection présidentielle fixée au 31 octobre.
Au total 4000 éléments de l'ex-rébellion et 4000 soldats de l'armée nationale doivent sécuriser le processus électoral dans le cadre du Centre de commandement intégré (CCI, état-major mixte).
© Copyright Xinhuanet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire