(Xinhuanet 23/09/2010)
ABIDJAN-- Le ministre ivoirien de la Défense Michel Amani Nguessan a souhaité mercredi à Abidjan un allègement de l'embargo imposé par l'ONU sur les armes à destination de la Côte d'Ivoire.
Selon le ministre qui s'exprimait à l'issue d'une rencontre avec le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, la sécurisation de l'élection présidentielle constitue une préoccupation pour le gouvernement ivoirien qui entend donner aux forces de sécurité les moyens conventionnels nécessaires au maintien d'ordre.
Cependant, celui-ci a fait état d'incompréhensions intervenus dans le cadre des derniers réglages.
"Dans cette quête de trouver les voies et moyens pour doter la police et la gendarmerie des armes conventionnelles, l'un de mes collaborateurs qui était allé pour des négociations a été arrêté aux Etats-Unis", a révélé M. Amani.
Le ministre a ainsi demandé l'appui du responsable de l'ONUCI pour obtenir la libération de son collaborateur et les moyens "qui ont été totalement payés".
La Côte d'Ivoire prépare l'organisation de l'élection présidentielle prévue pour le 31 octobre.
8000 éléments issus des Forces de défense et de sécurité (FDS, ex-forces loyalistes) et des Forces armées des forces nouvelles ( FAFN, ex-rébellion) sont chargés de la sécurisation du scrutin.
Les autorités ivoiriennes ont estimé qu'il faut "leur donner les moyens conventionnels" pour la réussite de leur mission.
Toutefois, le pays est frappé par un embargo sur les armes et le matériel militaire depuis 2004 après que les hostilités eurent repris.
Dans un rapport publié le 26 août dernier, l'ONUCI avait recommandé une exception pour le scrutin présidentiel afin d'acquérir du matériel de maintien d'ordre.
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