vendredi 13 août 2010

Burkina Faso - Augmentation des prix du carburant à la pompe et du sucre

(Xinhuanet 13/08/2010)
Les prix des hydrocarbures à la pompe et du sucre ont subi au Burkina Faso une augmentation entre 31 et 45 F CFA pour l’essence super, le gas-oil et l’essence mélange et 50 F CFA au moins pour le kilogramme de sucre, a-t-on constaté, jeudi à Ouagadougou dans les stations services et au commerce.
Le prix de l’essence super est passé de 635 F à 675 F CFA, soit une augmentation de 40 F CFA alors que le gas-oil passe de 559 à 590, soit une augmentation de 31 F CFA alors que l’essence mélange qui était de 645 F le litre passe à 680, soit 45 F CFA de hausse.
Surpris par cette hausse du prix du carburant, un gérant de station d’essence, Mamadou Sirima demande la compréhension des consommateurs. "Aux prix actuels, c’est quand même difficile pour un Burkinabé moyen", a-t-il dit.
M. Sirima précise que seuls les ministres de la république peuvent expliquer à quoi est dû cette augmentation de prix, surtout que c’est le début du mois de carême musulman où le prix du sucre aussi a connu un renchérissement.
Un commerçant, Daouada Séré plaide pour une relecture des prix de carburant parce que la vie est devenue plus chère en ce mois de carême. "Nous pouvons faire une journée sans rien vendre et on ne sait comment nourrir notre famille", a-t-il fait remarquer.
Le renchérissement du prix du carburant coïncide curieusement avec l’augmentation du prix du kilogramme de sucre qui passe de 650 F le paquet de 1 kilo à 700 ou même 750 à certains endroits. Le kilogramme de sucre en poudre se négocie entre 600 et 650 F CFA au marché alors qu’il coûtait entre 55à et 575 F CFA avant le début du ramadan.
Une ménagère, Mariam Dicko dit ne pas comprendre pourquoi un renchérissement du prix du sucre alors que le sucre est produit au Burkina Faso. "Nous ne comprenons pas que le sucre soit fabriqué au Burkina et coûte aussi cher", a-t-elle déploré.
Justifiant que la hausse du prix du sucre est liée au mois de ramadan, Siriki Ouédraogo, un fonctionnaire trouve que les commerçants font de la spéculation parce qu’ils savent que le sucre est incontournable en ce mois de jeûne.
Fustigeant cette augmentation du prix du sucre, Boureima Ouédraogo, un chauffeur de son état, plaide pour une diminution des prix des produits de grande consommation comme le sucre, les vivres et le carburant.
(Xinhua)
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