(Les Afriques 01/10/2010)
Le grand rêve nigérien de construction du barrage de Kandadji devient une réalité. Amorcé depuis plus de trois décennies par les autorités de Niamey, ce projet titanesque vient d’être lancé grâce au financement de la communauté des bailleurs. Le consortium russe, Zarubezh en est l’adjudicataire principal
Le régime du général Salou Djibo peut se frotter les mains. Le vieux rêve d’un barrage à Kandadji- pour contrer l’avancée de la sécheresse au Niger- posée par ses prédécesseurs se réalise. Son financement qui est de 84 milliards Fcfa est assuré par un pool d’institutions financières dont la BAD, la BID, la BOAD, Fonds Saoudien de Développement, l’OPEP, la BADEA, le Fonds Koweïtien, la BIDC et le gouvernement du Niger.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Mamane Annou qui a présidé la cérémonie de signature de la convention du lancement de l’ouvrage à vocation hydroélectrique a retracé l’historique du projet de Kandadji et insisté sur les impacts de sa construction dans le domaine de la lutte contre la sécheresse, la famine, la désertification, la dégradation galopante des écosystèmes dans le versant de la vallée fluviale du Niger.
Le projet de barrage de Kandadji qui fait partie des grandes priorités des autorités nigériennes, avait amorcé un nouveau tournant en 1997, suite à une mission d’évaluation d’experts de la BAD à Niamey.
D’autres institutions internationales de financement et de développement (BID, la BADEA, BIDC, la BOAD) ont décidé d’accompagner le gouvernement de la junte militaire dans la concrétisation de ce projet ambitieux.
Pour rappel, le consortium russe, adjudicataire des travaux, a dans son actif, la construction de plusieurs ouvrages hydrauliques de grande renommée en Afrique et en Asie.
Par Ismael Aidara
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