Des mesures de sécurité exceptionnelles étaient en vigueur lundi à Conakry à la suite des violences provoquées ce week-end par le nouveau report du second tour de l'élection présidentielle, dont on ignore toujours quand il aura lieu.
Les commerces du quartier de Madina, où se sont produits des troubles à caractère ethnique, étaient fermés, de même que les banques, et des militaires y étaient déployés en force tandis que le calme était revenu dans la capitale après les troubles du week-end.
Le second tour de la présidentielle devait avoir lieu dimanche mais il a été reporté 48 heures plus tôt, pour la troisième fois, la commission électorale jugeant "déplorables" les préparatifs en vue du scrutin.
La commission devait se réunir dans la journée pour évoquer une nouvelle date.
Le général malien Siaka Toumany Sangaré, accepté par les deux candidats, a été nommé la semaine dernière à la tête de la commission électorale à la suite de la contestation par Diallo de la partialité de son ancien président.
Le premier tour de l'élection a eu lieu le 27 juin et le second tour était initialement prévue le 19 septembre. Diallo avait remporté 44% des voix et Condé 18%.
© Copyright L'Express
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire