(Xinhuanet 25/10/2010)
ANTANANARIVO, 25 octobre (Xinhua) -- Les Chefs d'Etat et de gouvernement de la Francophonie qui se sont réunis à Montreux en Suisse les 23 et 24 octobre ont appelé à un retour rapide de l'Etat de droit et de démocratie à Madagascar, selon les médias locaux.
La résolution finale du XIIIème sommet de la Francophonie préconise la relance des négociations entre les différents acteurs malgaches en vue d'une sortie de crise. "Nous demandons à nouveau à l'ensemble des acteurs malgaches, des sphères politique et civile, de tout mettre en oeuvre pour favoriser un climat apaisé et de faire aboutir, de bonne foi, un dialogue ouvert à tous pour définir, dans un esprit de consensus, les modalités réalistes d'une sortie de crise et la tenue, dans les délais les plus proches, d'élections libres, fiables et transparentes, acceptées par toutes les parties et soutenues par la communauté internationale", indique la résolution.
La Coordination nationale des organisations de la société civile malgache (Cnosc) envisage depuis plusieurs mois déjà de réunir autour d'une table tous les acteurs politiques malgaches sans avoir parvenu à fixer une date.
Un responsable de la Cnosc estime toutefois que la résolution du sommet de la Francophonie devrait accélérer le processus qu'ils ont déjà entamé. "La concrétisation de cette réunion de tous les politiciens dépendra essentiellement d'eux-mêmes", a-t-il fait remarquer.
Le Président de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina, vient de confirmer vendredi dernier qu'il ne participera à une éventuelle nouvelle négociation entre les mouvances politiques. "La consensualité revendiquée par la communauté internationale est déjà acquise après la mise en place des institutions législatives de la transition auxquelles ont adhérés des membres des mouvances de l'opposition", s'est-il justifié.
Le Congrès de la transition et le Conseil supérieur de la transition qui constitue le parlement de la transition ont été mis en place il y a deux semaines. Les mouvances politiques des trois anciens présidents, Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Marc Ravalomanana ont rejeté officiellement le processus de mise en place de ces institutions bien que certains de leurs membres n'ont pas résisté à la tentation.
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