(Xinhuanet 28/10/2010)
KHARTOUM -- Les Forces conjointes de défense du Soudan ont démenti mercredi l'existence d'un rassemblement de forces sur les zones frontalières entre le nord et le sud du pays, à moins de trois mois du référendum sur le Sud- Soudan.
Les commandants de la Force militaire conjointe, réunissant les unités des Forces armées soudanaises et de l'Armée populaire de libération du Soudan (APLS) se sont réunies à Khartoum pour discuter des informations récemment publiées sur des manoeuvres militaires le long de la frontière entre le nord et le sud du pays.
"Il n'y a aucune manoeuvre militaire à la frontière et aucune des parties n'a déplacé ses forces vers ces zones", a déclaré à la presse le général Ayuen Alier, porte-parole des forces de défense communes, à l'issue de cette réunion.
"Pour plus d'informations et de détails, la réunion a décidé de former un comité de six membres des deux parties pour enquêter sur ces allégations", a-t-il ajouté.
Il a également déclaré que les forces de défense conjointes seraient chargées d'assurer la sécurité du référendum au Sud- Soudan, prévu pour le 9 janvier 2011.
Le premier vice-président et président du gouvernement du Sud- Soudan avait auparavant demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de déployer des troupes dans la zone tampon entre le nord et le sud du Soudan avant le référendum.
L'APLS, branche armée du Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS) a appelé la Mission des Nations unies au Soudan ( UNMIS) à enquêter sur les rumeurs de rassemblement militaire de l' armée soudanaise à la frontière nord-sud.
Les forces armées soudanaises ont à leur tout accusé l'APLS de déployer ses troupes aux postes frontière, déclarant que ces manoeuvres étaient en infraction au protocole de sécurité conclu entre les deux parties, et ajoutant que toute action hostile affecterait négativement le processus de référendum.
Les désaccords gagnent en ampleur entre le nord et le sud du Soudan à l'approche du référendum. La démarcation des frontières est l'un des principaux obstacles au processus de référendum, les deux parties n'ayant pas encore réussi à se mettre d'accord sur la délimitation précise des frontières.
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