(Xinhuanet 28/10/2010)
JOHANNESBURG -- Pour encourager les compagnies sud-africaines à étendre leurs opérations et celles étrangères à établir leur sièges en Afrique du Sud, les autorités ont besoin de réformer les lois pertinentes, a indiqué mercredi le ministre des Finances Pravin Gordhan.
S'exprimant lors du dépôt de sa déclaration de principe sur le Budget à moyen-terme (MTBPS) au Parlement situé au Cap, M. Gordhan a indiqué que le gouvernement obtient beaucoup de signaux de la part des investisseurs souhaitant utiliser l'Afrique du Sud comme sièges à partir duquel elles peuvent étendre leurs activités en Afrique.
L'agence de presse sud-africaine (SAPA) a cité les propos du ministre indiquant que les réformes sur le contrôle des échanges visent à "renforcer les opportunités des compagnies sud-africaines peuvent avoir pour faire avancer leurs opérations à l'intérieur de l'Afrique et dans d'autres parties du monde".
Elles pourraient aussi aider les étrangers à utiliser l'Afrique du Sud comme base.
Il a annoncé que le nouveau régime sud-africain de contrôle des échanges entrera en vigueur le 1er janvier.
Sous les nouvelles lois, la limite des investissements offshore pour les individus sera revue à la hausse et la taxe sur la sortie des avoirs des émigrants sera retirée.
La limite actuelle de toute une vie de 4 millions de rands (571. 000 dollars américains) sera revue à la hausse. L'indemnité discrétionnaire unique passera de 750.000 rands (107.000 dollars) à 1 millon de rands (143.000 dollars).
Les Sud-Africains qui émigrent sont actuellement autorisés à verser 8 millions de rands de capital offshore à leur départ du pays, pendant que le reste de leurs avoirs n'est libéré que s'ils payent 10% d'impôt sur la sortie.
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