(Xinhuanet 18/10/2010)
BOBO-DIOULASSO (Burkia Faso) -- Hermann Yaméogo, fils du premier président burkinabé Maurice Yaméogo et président de l'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD, opposition), a déclaré que sa participation à l'élection présidentielle du 21 novembre est conditionnée par des réformes politiques et institutionnelles.
"Nous avons parlé des réformes depuis 5 à 10 ans. Blaise Compaoré a dit qu'il est d'accord avec ces réformes qui vont changer la gouvernance. Nous serons là, non pour dire de voter pour Hermann, mais pour dire qu'il faut engager les réformes après les élections", a-t-il déclaré.
Devant les cadres de son parti, réunis à Bobo-Dioulasso, Yaméogo a souligné qu'il sera bien présent à la campagne électorale qui s'ouvre le 31 octobre prochain.
Les réformes dont parle Maître Yaméogo, sont relatives, entre autes, à "l'indépendance" de la justice et de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et à l'introduction d'un système parlementaire bicaméral, c'est-à-dire la création d'un Sénat à côté de l'Assemblée nationale.
Il a appelé tous les candidats de l'opposition à s'unir pour réclamer ces changements, avant de déposer leurs dossiers pour la présidentielle.
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