(VOA News 01/09/2010)
L’association de défense des droits de l’Homme dénonce l’ambigüité qui entoure ces lois qui tendent de plus en plus à museler la presse, les militants des droits de l’homme et toute opposition au Rwanda.
Elles « mettent en place des restrictions sur la liberté d’expression, et donc elles vont à l’encontre des obligations du Rwanda sur la liberté d’expression », a expliqué Erwin van der Borght, directeur pour l’Afrique à Amnesty International.
Amnesty international demande au gouvernement rwandais de revoir les lois sur l’idéologie génocidaire. L’association de défense des droits de l’Homme dénonce l’ambigüité entourant ces lois qui tendent, de plus en plus, à museler la presse, les militants des droits de l’Homme et toute opposition au Rwanda.
Les lois en question ont été introduites après le génocide de 1994 pour lutter contre les discours haineux dans le pays. Elles « mettent en place des restrictions sur la liberté d’expression, et donc elles vont à l’encontre des obligations du Rwanda sur la liberté d’expression », a expliqué Erwin van der Borght, directeur pour l’Afrique à Amnesty International.
Pour ce responsable d’Amnesty, les lois rwandaises contre l’idéologie génocidaire « sont formulées d’une manière très vague et généralisée, et donc les gens, au Rwanda, ne savent pas qu’est-ce qui est autorisé et qu’est-ce qui ne l’est pas. »
Du fait de cette situation, « beaucoup de gens préfèrent ne pas critiquer les autorités parce qu’il y a vraiment une crainte, par exemple auprès des médias indépendants, des activistes des droits de l’Homme et parfois même des opposants politiques, d’être poursuivis en justice », a souligné Erwin van der Borght.Par VOA
Washington, D.C.
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