(Afrik.com 18/04/2010)
Les agents de l’hôtel de ville de Libreville, la capitale du Gabon, en grève depuis une semaine, ont exigé vendredi la démission du maire central, François Ntoutoume Emane, au cours d’une assemblée générale. Ils l’accusent d’avoir employé grand nombre de ses parents et amis.
Les grévistes de la mairie de Libreville demandent la démission du premier édile, M. Ntoutoume Emane. Ils exigent également le départ de tous ses parents et amis "recrutés frauduleusement dans la boite’’.
Ils réclament par ailleurs le relèvement de leurs indemnités de logement et de transport, le paiement de la dette de la mairie vis-à-vis de la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), et surtout la reprise des négociations avec la tutelle administrative. Ils ont été dispersés ce vendredi par la police à l’hôtel de ville, alors qu’ils tentaient d’organiser un nouveau rassemblement.
Rappelons que ce n’est que lundi dernier qu’ils ont touché leurs salaires du mois de mars, après plus de deux semaines d’attente. Deux agents municipaux sont morts durant cette période, faute de moyens pour se soigner.
François Ntoutoume Emane a invité mardi dernier les grévistes au respect de l’autorité et des institutions, au cours d’un point de presse à Libreville. Il a affirmé à l’occasion qu’il a déjà fait beaucoup d’efforts pour améliorer les conditions de vie des agents municipaux.
Depuis la semaine dernière, tous les candidats au mariage à Libreville sont obligés de reporter le rendez-vous. Egalement, il devient très difficile de se faire signer un acte administratif par l’autorité municipale dans la capitale gabonaise.
dimanche 18 avril 2010 / par Pierre Eric Mbog Batassi
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