lundi 19 avril 2010

Gabon - L'agitation politique peut-elle convaincre ?

(Le Post.fr 19/04/2010)
L’un des vice-présidents de l’Union Nationale, Bruno Ben Moubamba mène une campagne internet de désinformation sur la situation socio-politique au Gabon.
En homme politique irresponsable, il avait annoncé la fin du régime suite au déclenchement de la grève du syndicat des pétroliers, l’ONEP. Il doit maintenant ronger son frein car le gouvernement de l’émergence a su démontrer sa capacité à dialoguer autour d’une table de négociations cordiales et patriotiques et le gouvernement qui héritait également d’une situation tendue à l’Education Nationale a su aussi négocier avec les syndicats pour arriver à une situation convergente.
Le dialogue est donc de mise avec les syndicats et toutes les couches de la population. En témoigne, la visite du président Ali Bongo aux habitants d’un quartier sous intégré de Libreville, fief de l’opposition radicale, où il a reçu, en compagnie de son épouse, un accueil des plus chaleureux.
Jamais au grand jamais un leader de l’opposition n’est descendu rendre visite aux habitants des matitis alors que tous clament haut et fort qu’ils travaillent pour l’amélioration des conditions de vie des gabonais. Dans ce cas posons-nous la question de savoir de quel côté se trouve la démagogie ? Ces leaders de l’opposition qui circulent en hummers et 4 X 4 climatisés à l’abri de la chaleur et de la pollution que vivent les populations. Ne sont-ils pas les premiers responsables de cette situation ? Eux-mêmes pratiquant le népotisme, le clientélisme, la corruption !
Bruno Ben Moubamba qui traitait Pierre Mamboundou de voleur ayant détourné 11 milliards de FCFA il n’y a pas si longtemps, le qualifie aujourd’hui d’opposant historique. Que faut-il comprendre ? N’est-il pas temps que Bruno Ben Moubamba, vice-président de l’Union Nationale, soit cohérent avec la ligne politique de son parti. Est-ce comme cela que l’Union Nationale compte faire l’union des gabonais, sur la base de déclarations tonitruantes ?
S’agiter derrière un écran d’ordinateur pour manifester sans relâche son obsession anti-Ali Bongo ou bien micro à la main sur les pavés parisiens ou encore en faisant la grève de la faim pour masquer une déroute électorale est-ce cela faire de la politique ?
Les gabonais n’en ont-ils pas ras le bol de l’agitation politique, de la politique spectacle, de la politique politicienne qui mènent nulle part ? Ce que veulent les gabonais ce sont des hommes et des femmes responsables, réalistes et pragmatiques capables de trouver des solutions concrètes à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Baraka
Par Baraka le 18/04/2010 à 23:06,
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