Le pont sur la Tsiémé est ouvert aux usagers de la route, comme l'avaient promis les responsables de la société en charge des travaux, SGEC-Congo, filiale du groupe français Vinci. Situé entre les arrondissements 5, Ouénzé et 6, Talangaï, ce pont mesure 17,82 m de long et 13 m de large incluant 1,50×2 de trottoir. Le coût global des travaux, annexés à l'ensemble des voiries (les avenues Boueta-Mbongo, Tsiémé et du Marché), s'élève à 14 milliards FCFA. Les travaux ont débuté en avril 2009.
Le délégué général des Grands Travaux, Jean Jacques Bouya, a coupé le 5 avril le ruban symbolique marquant l'ouverture officielle à la circulation, en présence des deux maires d'arrondissements concernés, Marcel Nganongo et Privat Ndéké. Pour ces deux administrateurs maires, ce pont est capital, car il permet la fluidité et le désengorgement de la circulation. Cet ouvrage est salutaire pour les populations de la partie nord de Brazzaville habituées à des embouteillages continuels.
Ainsi, ils se sont engagés à veiller sur la sécurisation et l'entretien de ce pont. Surtout que ce dernier est caractérisé par un habillage architectural composé de lames bifaces, réfléchissant en aluminium, placé de côté. « Il n'est pas intéressant de faire un éternel recommencement, cet ouvrage est à conserver », ont-ils promis, ajoutant collaborer avec les services de police. Ils ont aussi signifié une mise en place prochaine d'une commission technique pour étudier la possibilité de déplacer l'arrêt de bus, créé durant les travaux pour éviter des problèmes de circulation en attendant la remise d'autres avenues en chantier.
Pour les populations environnantes, la route au départ était très mauvaise et étroite ; les eaux la submergeaient et, avec la construction de ce pont, la voie est maintenant dégagée. « Nous avons vu les travaux se réaliser, du pont, comme du fossé. Ce qui reste à faire c'est le remblaiement de la terre », a expliqué un habitant. Paradoxalement, ce même habitant a regretté l'attitude de certains concitoyens qui ont commencé à jeter des détritus dans des caniveaux pas encore terminés.
Sur ce sujet, le coordonnateur technique à la direction générale des Grands Travaux, Oscar Otoka, a précisé que le pont n'était pas bas, mais qu'il fallait éviter de jeter des ordures dans la rivière, sinon le lit de la rivière remonterait. La tâche revient aux administrateurs maires d'engager une sensibilisation et une éducation des populations pour le maintien de cet ouvrage.
Publié le 06-04-2010 Source : brazzaville-adiac.com Auteur : brazzaville-adiac.com
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