lundi 4 octobre 2010

Togo - Après son interview polémique : Abass Bonfoh joue à l’équilibriste

(Afriscoop 04/10/2010)
(AfriSCOOP Lomé) Après ces propos polémiques tenus dans une interview qu’il a accordée à notre confrère « Tribune d’Afrique » à la mi-septembre 2010, Abass Bonfoh, le président de l’Assemblée nationale du Togo, a fait implicitement amende honorable ce 30 septembre, à travers un communiqué rendu public sur « Radio Lomé » (chaîne nationale) et le bi-hebdomadaire « l’Union pour la patrie » (proche du parti au pouvoir) paru ce 1er octobre.
Le bouillant président de l’Assemblée nationale du Togo est-il en train de faire machine arrière au sujet des propos négationnistes qu’il a tenus dans « Tribune d’Afrique » à propos des graves et sanglants évènements de 2005 ?
Tout laisse à le croire, lorsqu’on scrute attentivement le communiqué qu’il a rendu public presque en “catimini” ce jeudi 30 septembre. « Mes propos ont été sortis de leur contexte (…) J’ai constaté avec regret que mes propos tenus lors d’un entretien à bâtons rompus avec des journalistes de la presse privée font l’objet d’interprétations diverses dans les publications et sur certaines chaînes de radios de la place », fait remarquer le président par intérim du Togo en 2005. Avant de venir presque à résipiscence, de façon voilée, en ces termes : « L’élément donnant lieu à polémique se rapporte aux évènements d’avril 2005. Des évènements douloureux de 2005 comme ceux ayant marqué notre difficile cheminement sur la voie de la démocratie, constituent des faits historiques que nul ne peut nier (…)Tout en déplorant que mes propos aient été sortis de leur contexte, j’invite tous les Togolais à accompagner le processus de réconciliation en cours, afin de donner toutes les chances à notre pays d’écrire une nouvelle page de son histoire » !
La sortie médiatique de la mi-septembre 2010 de M. Bonfoh avait fait sortir de leurs gonds des militants des droits de l’Homme au Togo, ainsi que des familles de victimes des évènements de 2005. Même des partis politiques se sont mêlés à cette levée de boucliers à l’encontre de l’ancien 2ème vice-président du parlement togolais au cours de la législature 2002-2005, en « exigeant purement et simplement sa démission ». Le Rpt n’a fait aucune déclaration publique au sujet des propos de l’ancien professeur d’Education physique

lundi 4 octobre 2010 par Faustin AMOUSSOUVI, © AfriSCOOP
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1 commentaire:

  1. cest tres rigolo et en meme tps morose pr ce petit pays qu'est le togo. mais je veux savoir si on a quand meme un president a la tete de cette republique.
    au lieu de travailler pour rendre un peu vivable ils s'amusent car ils nont pas faim.
    honte a vous tous bande de clowns wai
    merci

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