La Commission permanente de l’ Assemblée Nationale bissau-guinéenne a donné son accord de principe à l’envoi d’une force de stabilisation en Guinée-Bissau, dans un communiqué de presse publié jeudi.
"Le parlement encourage tous ceux qui s’emploient à trouver une solution en vue de définir le modèle ou la structure d’appui à la stabilisation du pays, à poursuivre sur la même lancée ", ajoute le communiqué.
"Le parlement manifeste sa totale disponibilité à statuer, dans le cadre de ses compétences et attributions, sur toute proposition qui lui sera soumise", conclut le document. Avec cet accord de principe, tous les organes de souveraineté ont donné leur aval au projet de force de stabilisation qui sera composée d’ éléments de Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ ouest, de la Communauté des pays de langue portugaise et de l’ Union africaine.
Plusieurs partis politiques se sont prononcés contre l’envoi d’ une force, déjà projet approuvé par le chef de l’Etat, le gouvernement et le PAIGC (parti au pouvoir) et par le Conseil National de Défense. Selon le président bissau-guinéen Malam Bacai Sanha, la future force "ne sera en aucune façon une force d’ occupation mais plutôt une mission de paix" qui doit aider la Guinée-Bissau à construire "une nation paisible" et à lutter " contre le narcotrafic et l’impunité".
La mise sur pied de la force devrait être examinée lors du sommet des chefs d’Etats de la CEDEAO, qui s’ouvre vendredi à Abuja.
Le président Sanha a quitté Bissau jeudi à destination d’Abuja au Nigéria où il va prendre part à ce sommet.
(Xinhua)
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