Le principal syndicat du secteur pétrolier gabonais a commencé, mercredi, une grève qui a semé la panique à Libreville. Les stations services ont été prises d’assaut par des conducteurs. Côté gouvernement, le ministre de Mines a demandé le retour à la table de négociations.
« Le service minimum, qui vise jusqu’à la restauration, ne peut être autre chose qu’une atteinte au libertés fondamentales des salariés », a déclaré Arnaud Engandji, porte-parole l’Organisation nationale des employés du Pétrole à Libreville (ONEP), qui dénonce « l’emploi illégal de la main d’œuvre étrangère » et « la violation répétée de plusieurs lois ».
Pour Christian Abiagué SOS consommateurs à Libreville, « c’est une situation qu’on aurait pu prévoir, […] le malaise existe depuis depuis plusieurs années. »
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