dimanche 20 mars 2011

Libye - L'ultimatum de Paris, Londres et Washington à Kadhafi

(Le Parisien 19/03/2011)

Les prochaines heures s'annoncent cruciales en Libye. Paris, Londres, Washington et plusieurs pays arabes ont lancé vendredi un ultimatum à Kadhafi appelant à la fin «immédiate de toutes les attaques» contre la population sous peine d'une intervention, conformément à la résolution de l'ONU adoptée jeudi soir.
La France a convoqué pour samedi un sommet international sur la Libye à Paris, qui devrait être décisif pour le déclenchement ou non de frappes aériennes contre le régime du colonel Kadhafi.
Le texte de l'ultimatum lancé à KadhafiEtes-vous favorable à l'intervention de la France ?Celui-ci a par ailleurs annoncé vendredi un cessez-le-feu qui a laissé les occidentaux dans la circonspection. L'armée libyenne a ainsi assuré qu'elle n'avait plus l'intention d'entrer dans Benghazi... avant de se faire accuser par les Etats-Unis de violer le cessez-le-feu.
23h15. Les forces libyennes du colonel Mouammar Kadhafi violent le cessez-le-feu prévu dans la résolution du Conseil de sécurité adoptée la veille, a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice, sur CNN
22h30. La Bolivie et l'Equateur rejettent une éventuelle intervention militaire en Libye. Le président bolivien Evo Morales estime qu'une intervention va «entraîner davantage de morts» et ne vise qu'à s'approprier le pétrole libyen.
22h20. Etes-vous favorable à l'intervention de la France en Libye ?
22 heures. Alors que le régime libyen affirme que ses troupes n'ont pas l'intention d'entrer à Benghazi, l'état-major des rebelles appelle ses forces à défendre l'accès de la ville.
21h30. La Turquie annonce qu'elle examine la proposition libyenne de superviser le cessez-le-feu. La Libye a aussi demandé à Malte et à la Chine d'envoyer des observateurs.
21h25. Une forte explosion suivie immédiatement de tirs anti-aériens est entendue depuis Benghazi, selon des journalistes de l'AFP.
21h05. Selon le «Wall Street Journal», l'Egypte fournirait des armes aux rebelles libyens pour combattre les forces du colonel Mouammar Kadhafi, malgré l'embargo sur les armes décrété le 26 février par les Nations unies.
21h02. Cliquez ici pour lire le texte intégral de l'ultimatum, communiqué ce vendredi par l'Elysée.
20h30. Un ultimatum est lancé par Paris, Londres, Washington et des pays arabes à Kadhafi avant une intervention. L'ultimatum appelle à la fin «immédiate» de «toutes les attaques» contre la population libyenne, sous peine d'une intervention, conformément à une résolution de l'Onu.
20h05. Le pétrole finit en légère baisse après le cessez-le-feu en Libye : le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril termine à 101,07 dollars, en baisse de 35 cents par rapport à jeudi, sur le New York Mercantile Exchange.
20 heures. La Marine américaine annonce que le porte-hélicoptères Bataan et deux navires de soutien seront déployés vers la Méditerranée à partir de mercredi. Objectif : relever d'autres navires et soutenir une éventuelle action militaire contre la Libye.
19h50. Dans une allocution à la Maison Blanche, Barack Obama menace Mouammar Kadhafi d'une opération militaire s'il n'obtempère pas à la résolution de l'ONU. Le président américain estime qu'il y aura «des milliers» de morts en Libye si la communauté internationale laisse faire la répression. Toutefois, il exclut une intervention terrestre en Libye.
19h30. C'est la secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui représentera le gouvernement américain au sommet international sur la Libye à Paris samedi.
19h20. YEMEN. Les réactions internationales se sont multipliées après la répression qui a fait 46 morts à Sanaa. Les Etats-Unis, qui considèrent le président Saleh comme un allié dans leur lutte contre les émules de Ben Laden, ont fermement condamné ces violences.
19 heures. François Bayrou estime que l'annonce d'un cessez-le-feu après la résolution votée à l'ONU constitue «une victoire diplomatique» pour la France.
18h30. Le Portugal annonce qu'il n'a pas l'intention de participer à l'action militaire en Libye.
18h20. Selon le porte-parole de l'insurrection Khaled al-Sayeh, les rebelles se coordonnent avec les Occidentaux sur les cibles à viser pour les frappes aériennes contre les forces du dirigeant Mouammar Kadhafi.
18h10. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, estime que la situation en Libye conduit à «une vigilance toute particulière» en France, au regard d'éventuels risques terroristes.
18h05. Malte exclut de servir de base militaire en cas d'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye. En revanche, l'île située en face des côtes libyennes autorisera le survol de son territoire.
18 heures. La Croix-Rouge annonce qu'elle réinstalle son personnel à Benghazi, bastion de la rébellion, en raison de l'amélioration de la sécurité dans cette ville portuaire.
17h55. Selon l'opposition libyenne, Mouammar Kadhafi «attaque toujours» malgré le cessez-le-feu. «Jusqu'à maintenant, il attaque toujours les villes assiégées», déclare Khaled al-Sayeh, membre du conseil militaire de l'insurrection à Benghazi. Le responsable a fait état de «bombardements soutenus» sur Zenten (120 km au sud-est de Tripoli), Misrata (200 km à l'est de Tripoli) et Ajdabiya (160 km au sud de Benghazi), trois villes encore partiellement aux mains de l'insurrection. tripoli, de son côté, dément.
17h40. Selon Alain Juppé, «tout est prêt» pour une intervention militaire en Libye. Le chef de la diplomatie, qui se refuse à donner un «calendrier précis», ajoute que le sommet de samedi, organisé à Paris, sera décisif : il permettra «d'analyser» la déclaration de cessez-le-feu de Tripoli et d'en «tirer les conclusions». Par ailleurs, la France réaffirme qu'elle ne souhaite pas une implication de l'OTAN dans une éventuelle opération militaire internationale en Libye.
17h30. Bernard Accoyer annonce qu'un débat sur la Libye sera organisé mardi à l'Assemblée nationale, puis au Sénat.
17h20. La Libye demande à la Turquie, Malte et la Chine d'envoyer des observateurs pour superviser le cessez-le-feu annoncé par le régime.
17h10. Les négociations entre l'ONU et la Libye sur les conditions d'envoi d'une mission humanitaire ont échoué, alors que des milliers de personnes continuent de fuir le pays.
16h55. Zapatero annonce que l'Espagne participera au dispositif militaire international qui se met en place pour faire respecter la résolution de l'ONU sur la Libye, avec des «moyens navals et aériens».
16h50. Les 27 de l'Union européenne (UE) sont parvenus à un accord de principe sur des sanctions renforcées contre onze individus, notamment des membres du gouvernement libyen de Mouammar Kadhafi, et neuf nouvelles entités libyennes. Ces sanctions - des gels d'avoirs et des interdictions de visas - devraient être adoptées formellement lundi par les 27 ministres des Affaires étrangères et complétées les jours suivants par un train de sanctions supplémentaires afin de se conformer pleinement à celles décidées jeudi à l'ONU.
16h40. La Belgique se dit prête à participer avec des chasseurs F-16 et des bâtiments de la marine à une intervention militaire en Libye coordonnée par l'Otan.
16h35. L'Autriche, la Hongrie et la Bulgarie ne participeront pas à l'action militaire en Libye mais soutiendront la décision en ce sens du Conseil de sécurité de l'ONU.
16h30. L'ONU se dit extrêmement préoccupée par des représailles contre les insurgés libyens. «Personne ne sait ce qui se passe dans les villes qui étaient auparavant aux mains de l'opposition et qui ont été reprises par les forces du gouvernement», souligne Rupert Colville, porte-parole du Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme.
16h25. AU YEMEN. Le président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, exprime ses «regrets» pour la mort d'au moins 41 personnes, tuées par des tirs de partisans du régime lors d'une manifestation contre le pouvoir à Sanaa.
AFP/AHMAD GHARABLI
16h20. La réunion à Matignon sur la Libye débute, sans que les responsables parlementaires et ministres présents ne fassent la moindre déclaration à leur arrivée. Parmi les participants réunis autour de François Fillon, les ministres Alain Juppé (Affaires étrangères) et Gérard Longuet (Défense), ainsi que Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée, et Gérard Larcher, celui du Sénat.
16h15. Des témoins et journalistes de l'AFP font état de fortes explosions sporadiques et lointaines entendues depuis le centre de Tripoli.
16h10. A BAHREIN. Les autorités annoncent avoir détruit le monument de la place de la Perle, officiellement dans le cadre de «travaux». Cette place du centre de Manama est devenue un symbole de la contestation violemment réprimée par les forces gouvernementales. Depuis le 19 février, des manifestants y campaient jour et nuit. Mais mercredi, les forces de sécurité bahreïnies les en ont délogées, lors d'un assaut faisant au moins trois tués et plusieurs dizaines de blessés.
16h05. Les Etats-Unis restent sceptiques après l'annonce d'un cessez-le-feu par le régime du colonel Mouammar Kadhafi. «Nous n'allons pas nous laisser impressionner par des mots. Il nous faut voir des actes sur le terrain», déclare la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, ajoutant que Washington continue à travailler avec ses partenaires pour convaincre le leader libyen de quitter le pouvoir.
AFP/BRENDAN SMIALOWSKI
16 heures. Angela Merkel annonce qu'elle participera samedi à Paris au sommet Union Européenne-Union Africaine-Ligue arabe sur la Libye. La chancelière allemande défend par ailleurs la décision de Berlin de s'abstenir lors du vote de la résolution au Conseil de sécurité de l'ONU, dans la nuit de jeudi à vendredi.
15h55. AU YEMEN. Le bilan de la répression contre une manifestation réclamant le départ du président yéménite Ali Abdallah Saleh atteint 41 morts à Sanaa, selon des sources médicales. Le président décide de proclamer l'état d'urgence.
15h40. L'Italie décide la fermeture de son ambassade à Tripoli comme «première conséquence de l'adoption de la résolution» de l'ONU jeudi soir. Le ministre des Affaires étrangères italien Franco Frattini annonce aussi que son pays est prêt à «mettre à disposition ses bases» militaires.
15h30. Le Premier ministre canadien Stephen Harper confirme que le Canada va envoyer des avions de chasse CF-18 afin de participer à la création d'une zone d'exclusion aérienne en Libye.
15h20. Le commandant des rebelles libyens, Khalifa Heftir, estime que le cessez-le-feu annoncé par le régime n'est «pas important» pour l'opposition. Selon lui, il s'agit d'un coup de «bluff» de Mouammar Kadhafi. «Kadhafi ne dit jamais la vérité (...). Le monde entier sait que Mouammar Kadhafi est un menteur», déclare-t-il lors d'une conférence de presse.
15h15. L'annonce d'un cessez-le-feu en Libye, conjugué à une intervention coordonnée du G7 sur le yen, dope la Bourse de New York : le Dow Jones gagne 1,15% et le Nasdaq 0,92%.
15h05. L'Union européenne annonce qu'elle est en train «d'examiner» les détails de l'annonce de cessez-le-feu par le régime libyen et souligne qu'il faut s'interroger sur sa «signification».
15 heures. Lors d'une conférence de presse à Madrid, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, déclare que les auteurs de crimes contre des civils en Libye seront «traduits en justice». Au sujet du cessez-le-feu annoncé, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, ajoute que la communauté internationale «ne va pas se laisser tromper» par le régime libyen.
14h56. Les combats font rage près d'Ajdabiya, ville encore sous contrôle partiel des rebelles mais où les forces de Kadhafi ont effectué des percées. Des explosions ont été entendues en provenance du port pétrolier de Zuwaytinah, à 30 km au nord-ouest d'Ajdabiya, dernier verrou avant Benghazi. Les troupes de Kadhafi contrôlent partiellement les axes sortant d'Ajdabiya, vers Brega, vers Benghazi et vers Tobrouk.
14h45. A Misrata, selon un médecin contacté par Reuters, les combats n'auraient pas cessé.
14h40. L'Egypte a suspendu ses vols vers et au-dessus de la Libye, en respect de la résolution du conseil de sécurité de l'ONU.
14h30. «Nous jugerons Mouammar Kadhafi selon ses actes, non ses paroles», a réagi David Cameron. «La résolution de l'ONU est claire : il doit cesser», a affirmé à la BBC le Premier ministre britannique.
14 heures. Un sommet Union Européenne-Union Africaine-Ligue arabe sur la Libye se tiendra samedi à Paris en présence du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
13h39. A TRIPOLI, le ministre libyen des Affaires étrangères, Moussa Koussa, annonce lors d'une conférence de presse que la Libye met fin à toutes les opérations militaires à la suite de la résolution votée par l'ONU dans la nuit.
12h53. AU YEMEN, le bilan de la répression à Sanaa est porté à 30 tués et cent blessés. La chaîne Al Jazeera diffuse des images d'un hôpital de fortune où blessés et morts arrivent par grappes sanglantes, ainsi que celles d'un gigantesque cortège sur une large artère de la ville. Un épais nuage noir trouble l'horizon.
12h35. De 1 500 à 2 500 personnes fuient chaque jour la Libye, selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). En un mois, ce sont quelque 300 000 personnes qui ont fui les violences en Libye.
12h30. EN ARABIE SAOUDITE, tout en annonçant un plan d'aides sociales massives, le roi Abdallah a prévenu que les forces de sécurité étaient prêtes à faire «face à tous ceux qui envisageraient de porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du royaume».12h29. A Nalout, selon l'agence Reuters, les insurgés ont attaqué deux positions de l'armée régulière. Selon le bilan des rebelles, l'un des leurs est mort; ils affirment aussi avoir tué quatre soldats pro-Kadhafi, et en avoir capturé 18 autres.
12h17. Quelques heures avant le vote à l'ONU, hier soir, Mouammar Kadhafi mettait en garde l'occident, menaçant de «transformer en enfer la vie» de ceux qui attaqueraient la Libye. Dans une interview à la télévision publique portugaise RTP, le Guide a promis que «la mer Méditerranée sera ravagée. Aucun trafic aérien ou maritime ne sera sécurisé» en cas d'agression.
12h15. Le procureur de la Cour pénale internationale Luis Moreno-Ocampo, à La Haye, déclare que «toute attaque aveugle contre des civils serait un crime de guerre».
12h10. AU YEMEN, quatre personnes ont été tuées et des dizaines blessées à Sanaa, lors de tirs sur une nouvelle manifestation réclamant le départ du président yéménite Ali Abdallah Saleh.
EN SYRIE, les forces de l'ordre ont dispersé une dizaine de manifestants devant la Mosquée des Omeyyades au coeur du vieux Damas, selon des correspondants de l'AFP. EN EGYPTE, près de 500 personnes se sont rassemblées vendredi sur la symbolique place Tahrir au Caire pour dire non aux amendements à la Constitution sur lesquels les Egyptiens se prononcent samedi lors d'un référendum. «Le peuple veut une nouvelle Constitution», scandent-ils.
12h06. La Libye nie avoir fermé son espace aérien.
11h54. AU ROYAUME DE BAHREÏN, des milliers de manifestants chiites scandant des slogans anti-gouvernementaux se sont mobilisés à Diraz, aux portes de la capitale Manama, malgré la violente répression de mercredi, et l'interdiction formelle de se réunir.
11h25. Les combats à Misrata auraient fait, selon la chaîne Al Arabiya, quatre morts et plus de 70 blessés.
11h10. Des témoins font état auprès de l'AFP de combats à Zenten et Nalout, dans l'ouest du pays. A Zenten, des victimes seraient à déplorer dans les deux camps et les insurgés assurent avoir capturé des militaires.
10h48. François Fillon recevra à 16 heures les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que les présidents des groupes politiques, en présence des ministres Alain Juppé (Affaires étrangères) et Gérard Longuet (Défense), afin d'évoquer la mise en oeuvre de la résolution de l'ONU sur la Libye.
10h35. La Libye ferme son espace aérien, selon l'agence européenne du contrôle aérien Eurocontrol. Selon les autorités maltaise, Tripoli «n'accepte plus de trafic jusqu'à nouvel ordre».
9h50. François Fillon, le ministre de la Défense Gérard Longuet et le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, quittent l'Elysée après une réunion de crise avec Nicolas Sarkozy.
9h35. Sadoun, un porte-parole du groupe du 17 février, explique à Al Jazeera que 25 tanks de l'armée régulière tentent d'atteindre le centre-ville de Misrata, sous le feu depuis 3 heures.
9h25. Le Qatar annonce sa participation à la zone d'exclusion aérienne.
9h20. L'un des quatre journalistes du New York Times portés disparus en Libye, une femme, a été arrêtée et sera libérée. «Ils l'ont arrêtée (...) Mais ils se sont réjouis ensuite en se rendant compte qu'elle était Américaine et non Européenne. Grâce à ça, elle sera libérée demain», a précisé le fils de Mouammar Kadhafi, toujours sur ABC.
9 heures. «C'est tardif, mais c'est positif», estime sur Europe 1 l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius. «L'objectif est de chasser (Kadhafi du pouvoir) et de le remplacer par un régime plus démocratique».
Libye : "une initiative positive" par Europe1fr
8h50. Le Danemark va demander le feu vert de son parlement pour envoyer des avions de combat F-16 participer à la force de dissuasion onusienne en Libye, a annoncé la ministre des Affaires étrangères Lene Espersen.
8h30. Selon les insurgés, les forces de Kadhafi pilonnent la ville rebelle de Misrata, après une nuit de tirs à l'arme lourde.
8h15. «C’est trop tard maintenant. Kadhafi a accéléré...les armes qu’il utilise sont des armes terrestres... Cette zone d’exclusion ne servira plus à rien», juge Marine Le Pen sur France Info. La présidente du FN a insisté sur les risques : «Nous sommes là pour quinze ans (...). Ce n’est pas un jeu vidéo. Il faut s’attendre à ce qu’il y ait une réplique. Est-ce que la France a envie que nos soldats entrent en guerre contre la Libye...» ?
8 heures. Les frappes militaires interviendront «rapidement», «dans quelques heures» et les Français y «participeront», affirme sur RTL le porte-parole du gouvernement, François Baroin, sans donner plus de précision.
7h55. La Norvège se dit prête à participer aux opérations militaires.
7h50. La Libye n'a «pas peur» affirme Seif al-Islam, le fils et héritier politique de Mouammar Kadhafi, à l'émission de télévision américaine ABC News Nightline. «Vous n'allez pas aider le peuple si vous allez bombarder la Libye pour tuer des Libyens. Vous détruisez notre pays. Personne n'est content avec cela».
6 heures. L'Allemagne, qui s'est abstenue de voter la résolution, indique que ses soldats ne participeront pas aux frappes.
5 heures. Le ministre australien des Affaires étrangères, Kevin Rudd, «espère et prie pour que cette détermination de la communauté internationale n'arrive pas trop tard pour le peuple libyen».
VIDEO. La chaîne Al Jazeera explique, en anglais, comment la résolution onusienne pourrait être mise en pratique
4h30. A la manoeuvre pour tenter une négociation, après un mois de crise, le vice-ministre des Affaires étrangères libyen, Khaled Kaaim, remercie les pays qui se sont abstenus. Il précise que le régime «va envoyer une lettre ce matin au secrétaire général des Nations Unies (ndlr. Ban Ki Moon) pour assurer la communauté internationale sur le fait que nous protègerons notre peuple et l'unité territoriale de la Libye»
2h30. Ils ont voté pour : la France, le Royaume-Uni, le Liban, les Etats-Unis, l'Afrique du sud, la Bosnie-Herzégovine, la Colombie, le Portugal, le Nigeria, le Gabon. Cinq pays se sont abstenus : la Chine, la Russie, le Brésil, l'Allemagne et l'Inde. Aucun membre du conseil de sécurité n'a voté contre.
1h45. Selon CTV news, le Canada va envoyer, probablement aujourd'hui, six bombardiers CF-18 pour assurer, avec les autres pays, le respect de la zone d'exclusion aérienne. Ils seront basés en Italie.
1h30. Les ONG présentes à la frontière égyptienne de la Libye craignent un exode massif. Si Benghazi est reprise par les forces régulières de Kadhafi, ce sont 40 à 100 000 personnes qui pourraient tenter de quitter la Libye.
1h25. L'Allemagne justifie son abstention au Conseil de sécurité de l'ONU par «les risques et dangers considérables que ferait courir une action militaire.
0h30. Le vice-ministre des Affaires étrangères libyen, Khaled Kaaim, dit son pays prêt à un cessez-le-feu mais prévient que la Libye pourrait répliquer si elle était militairement attaquée.

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J.Cl.
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