(La Prospérité 29/03/2011)
*Une fois de plus, des sièges vides étaient en nombre assez élevé hier, lundi 28 mars 2011, dans la Salle des Congrès du Palais du Peuple. Au Bureau comme à l’Assemblée, les quorums n’étaient pas atteints. Sur les 7 membres que compte le Bureau, un seul était là, en la personne de l’Honorable Georgine Madiku, 2ème Vice-présidente. Et les autres ? Empêchés pour diverses raisons. L’Honorable Boshab Mabudj Mabileng, le Président, serait en mission à l’intérieur du pays ; l’Honorable Boris Mbuku, 1er Vice- Président, est endeuillé. Quant aux Honorables Wildor Makonero et Sophie Kakudi, ils seraient malades. Le Questeur et le Questeur adjoint, eux, n’ont pas fait signe de vie. Le décor, ainsi planté, ne pouvait permettre la tenue d’une plénière, le règlement intérieur fixant à 4 le quorum des membres du Bureau. La plénière a été, pour la énième fois, reportée. En ce qui concerne les élus du Peuple, qui donnent l’impression de ne plus avoir le cœur à l’ouvrage, la démotivation provoquée par les arriérés de collations des commissions serait la principale cause de cet absentéisme qui s’installe lentement mais sûrement au sein de la Représentation nationale. De l’avis d’une certaine opinion, il sera difficile, pour les Honorables Députés, d’épuiser les matières inscrites à l’ordre du jour de cette session ordinaire dont plusieurs projets de lois prioritaires. Au nombre de ces matières, figure en bonne place la loi électorale, sans laquelle il n’y aura pas du tout d’élections. Ici, l’on fait état de plus de 200 articles à examiner. Et pourtant, c’est à ce niveau que les romains vont s’empoigner. Le temps, lui, étant très court, il presse et s’envole. Les plénières avortées ne se comptent plus à la Chambre Basse du Parlement depuis l’ouverture solennelle de la présente session ordinaire. Une seule, notamment celle consacrée à l’adoption du calendrier des travaux, a pu se tenir. Depuis, les élus du peuple donnent l’impression de ne plus avoir le cœur à l’ouvrage, à quelques mois seulement des élections. La dernière plénière en date qui devait se tenir hier, lundi 28 mars 2011, n’a pas pu avoir lieu faute de quorums tant du côté du Bureau que de l’Assemblée, indique un témoin joint par La Prospérité. Du Bureau, il nous revient, de la même source, que sur les 7 membres que compte cet organe, un seul était présent hier. Il s’agit de Mme Georgine Madiku, la 2ème Vice- Présidente. Tous les autres membres du bureau étant empêchés pour diverses raisons. L’Honorable Boshab Mabudj Mabileng, le Président, serait en mission à l’intérieur du pays ; l’Honorable Boris Mbuku, 1er Vice- Président, est endeuillé. Il a perdu son assistante. Quant aux Honorables Makonero et Sophie Kakudi, ils seraient malades. Tandis que le questeur et le questeur adjoint ont, eux, été absents. Le photogramme ainsi offert à l’assistance, ne pouvait permettre la tenue d’une plénière, le règlement intérieur fixant à 4 le quorum des membres du Bureau. Et quand bien même si le quorum était atteint du côté du bureau, la séance plénière allait, une fois de plus, être décommandée. La cause, les Honorables Députés étaient en nombre insuffisant. A se fier aux propos de notre interlocuteur d’hier soir, la démotivation provoquée par les arriérés de collations des commissions serait la principale cause de cet absentéisme qui s’installe lentement mais sûrement au sein de la Représentation nationale. Des lois prioritaires L’on pari qu’à cette allure, il sera difficile pour les Honorables Députés d’épuiser les matières inscrites à l’ordre du jour de cette session ordinaire dont plusieurs projets de lois prioritaires. Au nombre de ces matières, figurent en bonne place la réforme judiciaire, la réforme de l’armée et de la police nationale congolaise, mais aussi et surtout la loi électorale sans laquelle il n’y aura pas du tout d’élections. S’agissant particulièrement de la loi électorale, il est fait état de plus de 200 articles à examiner. Et pourtant, c’est à ce niveau que les romains vont s’empoigner. Seulement, le temps, lui, est très court, il presse et s’envole. Raison pour laquelle Evariste Boshab avait appelé ses pairs, à l’occasion du discours d’ouverture de la session, à faire du temps leur fidèle allié, à rationaliser leurs méthodes de travail au regard du caractère urgent que revêt bon nombre des textes à examiner. Pour maintes observateurs, la session de mars est sérieusement menacée à plusieurs titres. Les élections aussi. D’abord que l’adoption risque de se faire à la va-vite, sans trop de profondeur. Encore faut-il, au préalable, liquider, dans le meilleur délai, les arriérés des collations des commissions réclamées par les Députés nationaux ? Sinon, la léthargie va, immanquablement, se poursuivre. D’autres, pare contre, vont jusqu’à insinuer des stratégies visant à repousser les élections. L’astuce serait de retarder l’examen de la loi électorale et, ainsi, faire porter la responsabilité sur tout le monde, opposition et majorité. Peut être qu’au retour du Président Boshab, une réunion urgente de la conférence de présidents pourra mettre un terme à cette nouvelle façon de faire des élus du peuple.
La Pros.
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