(Les Afriques 24/03/2011)
Après la tenue du Forum sur les infrastructures il y a quelques mois à Dakar, l’Etat du Sénégal passe à la vitesse supérieure. Il a convié ce mardi des partenaires financiers aux gros portefeuilles au tour d’une table ronde pour financer son ambitieux programme infrastructurel qui devra nécessiter quelque 1600 milliards Fcfa.
Le Sénégal qui n’est pas à sa première expérience de lever des fonds sur le marché financier international a placé la barre plus haute en déclinant sa feuille de route dans le secteur des infrastructures modernes (routière, aéroportuaire et portuaire) aux bailleurs de fonds. Ses besoins de financement estimés à 1600 milliards ont été présentés aux principaux guichets de financement qui ont manifesté un grand intérêt à ce bouquet de projets innovants visant à hisser à court terme le pays à l’émergence économique.
Plusieurs banques dont entre autre autres, l’AFD, la BEI, la BOAD, la BAD sont sur la short-list pour la mobilisation des ressources nécessaires à la réalisation de ces infrastructures.
Lors de son face à face avec le pool des bailleurs, le ministre d’état sénégalais de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop et le ministre d’état, chargé des Infrastructures, Karim Wade, ont vendu le label « le Sénégal en route vers le sommet » aux partenaires internationaux.
Selon une source proche du dossier, les premiers décaissements devraient intervenir avant fin mai.
Pour rappel, le Sénégal qui a lancé les grands travaux de la deuxième tranche du projet de l’autoroute à péage et du nouvel aéroport international Blaise Diagne, en état d’avancement, aurait mobilisé en termes d’investissements dans le secteur routier quelque 1138 milliards de Fcfa.
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