(Romandie.com 22/03/2011)
LUANDA - Un responsable de la guérilla dans l'enclave angolaise de Cabinda a été retrouvé mort dimanche, moins de trois semaines après la découverte du cadavre d'un autre chef militaire des séparatistes, a indiqué mardi la radio indépendante Radio Ecclesia.
Le corps de Mauricio Lubota dit "Sabata", un des commandants du Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec), a été retrouvé criblé de balles et lacéré par des coups de couteau, a rapporté la radio catholique.
Selon la radio, le cadavre d'un autre chef militaire du Flec, Gabriel Pirilampo, avait également été découvert quelques semaines plus tôt dans des circonstances similaires.
"Lui et Sabata avaient participé il y a quelques mois à des discussions avec le régime (...) qui leur avait demandé de donner les soldats du Flec", a assuré dans un e-mail à l'AFP le porte-parole --anonyme-- de la "République de Cabinda", qui représente une partie des indépendantistes.
Selon lui, les deux responsables ont refusé et "ils ont été tués par les forces armées du régime parce qu'ils étaient (...) devenus faciles à reconnaître et à poursuivre".
Le gouvernement angolais n'était pas immédiatement joignable pour réagir.
Les séparatistes cabindais se battent depuis des décennies pour l'indépendance de leur province qui produit 60% du pétrole angolais bien que la majorité de ses 300.000 habitants vivent dans la pauvreté.
A la fin de la guerre civile angolaise (1975-2002), les autorités de Luanda ont redéployé quelque 30.000 soldats dans la province, coincée entre les deux Congo, selon l'orgnaisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW).
Le gouvernement a ainsi affaibli les différents groupes armés et muselé toute critique, mais les associations dénoncent régulièrement la multiplication des cas de torture et de violation des droits de l'homme dans l'enclave.
Le dernier coup d'éclat du Flec remonte au 8 janvier 2010, quand un bus de l'équipe de football du Togo avait été mitraillé à son arrivée en Angola où elle devait participer à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN). L'attaque avait fait deux morts et grièvement blessé un gardien de but.
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le Cabinda n'a rien n'avoir avec l'Angola,c'est un État a part,l'erreur de l'article est de parler de séparatistes, en réalité ce sont des indépendantistes, qui ne demande que la prise en main de leur pays et l'autodétermination des peuples,suite à la déclaration unilatérale de l'indépendance du cabinda le 4 février 2011 en zone au Parlement européen ,le gouvernement angolais pris de panique, vient de débloquer un montant conséquent , pour endormir la réactivité actuelle de la liberté d'un peuple qui n'a rien à voir avec les angolais,que vive la nation Cabindaise,que vive le gouvernement Cabindais, que vive le peuple Cabindais.
RépondreSupprimerMuana Mboka