(Agence DIA 21/03/2011)
Kinshasa, le 21 mars 2011 – (D.I.A.) – L’année 1998, début de la deuxième guerre du Congo, marque la rupture des relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda et pendant 11 ans, les deux pays ont été en guerre. Avec le rétablissement des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali en 2009, particulièrement depuis l’initiative prise en 2010 par les deux Commission diocésaine Justice et Paix d’organiser à tour de rôle des journées de convivialité, des malentendus se dissipent progressivement révèle caritas/Goma.
"Je haïssais tous les Congolais depuis la mort de mon mari", témoignait une Rwandaise lors de la journée de convivialité organisée à Goma par la Commission diocésaine Justice et Paix, en collaboration avec celle de Nyundo (Rwanda) trois semaines après celle du 12 février à Gisenyi. "Je ne pouvais pas oublier ce que les Rwandais nous ont fait", rétorquait aussi une Congolaise. Toutefois, depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali en 2009, particulièrement depuis l’initiative prise en 2010 par les deux Commissions diocésaines Justice et Paix d’organiser à tour de rôle des journées de convivialité entre les jeunes, les femmes et les artistes congolais et rwandais, certains malentendus se dissipent progressivement pour laisser place à la paix et à la cohabitation pacifique entre les deux peuples.
Après la récente journée de convivialité organisée samedi 12 mars à Gisenyi entre les jeunes de la RDC et ceux du Rwanda, les responsables de deux Commissions diocésaines Justice et Paix se félicitent déjà de certains témoignages et réalisations recueillis auprès des concernés. Les femmes de deux pays ont été les premières, depuis une semaine, à mettre sur pied un cadre de concertation pour la cohabitation pacifique dans la région suite à plusieurs rencontres. Pour leur part, les jeunes font des exploits en se rendant des visites. Un étudiant rwandais, qui n’a jamais mis pied à Goma, a eu le courage de rendre visite à un étudiant congolais avec lequel ils ont tous passé la nuit à Sake, à 27 km à l’Ouest de Goma, chez les parents de celui-ci. Une percée qui n’a pas laissé Félicien Nzitatira, coordinateur de la Commission diocésaine Justice et Paix de Goma, indifférent. "Notre travail n’est pas quantitatif, plutôt qualitatif", explique-t-il. (Agence Catholique D.I.A. www.dia-afrique.org )
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