(AfriSCOOP Abidjan) — Avec 120 observateurs, l’Union Européenne (UE) a suivi le déroulement des deux tours, les 31 octobre et 28 novembre 2010, de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. La Mission d’Observation Electorale de l’Union Européenne (MOEUE) en rendant public son rapport, mardi, à Abidjan, a jugé que le dernier scrutin est irréprochable.
Comme un contrepoids, le rapport vaudra certainement son pesant d’or dans la polémique, ceci à l’avantage du camp d’Alassane Ouattara, « président élu », à qui le camp rival dénie la légitimité pour « fraude » à l’élection présidentielle.
Le jugement de l’UE ne va certes pas départager au premier coup mais comptera pour beaucoup dans la suite des médiations qui « se poursuivent », selon la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine (UA).
Un jugement fort déjà, la MOEUE va contre la proposition du « recomptage » des voix électorales faite par le camp Gbagbo ; une proposition qui gagne du terrain embouchée qu’elle est par ces temps-ci par d’autres chefs d’Etats.
Jacob Zuma (Afrique Sud), Bingu wa Mutharika (Malawi), John Atta Mills (Ghana), Yoweri Museveni (Ouganda) soutiennent la mise en place d’une structure devant trouver une solution à la crise post-électorale.
Mais un nouveau recomptage des voix n’est « pas du tout nécessaire » rejette la Mission d’Observation Electorale de l’Union Européenne, conduite en Côte d’Ivoire par Christian Preda.
L’alternative du recomptage serait un recours si les résultats étaient serrés mais Alassane Ouattara a réuni plus de la moitié des voix comme indiqué par la CEI, désavouée par le Conseil constitutionnel qui a décompté 54% du suffrage au profit de Laurent Gbagbo.
mercredi 26 janvier 2011 par Seraphin KOUASSI, à Abidjan,
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