(BBC Afrique 26/11/2010)
Le président américain Barack Obama a présenté un plan visant à désarmer la Lord Resistance Army (LRA), l'Armée de résistance du Seigneur d'Ouganda, l'un des mouvement rebelles les plus redoutés d'Afrique.
Son objectif est de mettre fin au bain de sang en Afrique centrale en éliminant chef de la LRA, Joseph Kony.
Les combattants de la LRA seront également encouragés à faire défection ou à déposer les armes.
L'Ouganda, l'allié des États-Unis n'est pas parvenu en plus de vingt ans à défaire la LRA, réputée pour les enlèvements d'enfants destinés à servir comme des soldats et des esclaves sexuels.
Les dirigeants de la LRA avaient d'abord prétendu se battre pour installer une théocratie en Ouganda sur la base des 10 commandements bibliques.
Ils errent maintenant dans certaines régions du Soudan et en République centrafricaine (RCA), ainsi que dans le nord-est de la République démocratique du Congo.
Les États-Unis ont apporté un appui logistique et au niveau du renseignement dans le passé aux armées d'Ouganda, du Sud-Soudan et de la RD Congo.
Mais leur effort concerté en Décembre 2008 pour tuer les commandants de la LRA a échoué - le groupe s'est dispersé et a attaqué des églises et des villages en République démocratique du Congo, cette année.
Une paix qui se dérobe
Le président Obama a présenté sa stratégie en quatre points pour désarmer les rebelles au Congrès américain dans une lettre adressée aux sénateurs et aux députés.
M. Kony est recherché par la Cour pénale internationale (CPI), et il est toujours en mouvement entre le Soudan et la RCA.
En 2008, le chef de la LRA était sur le point de signer un accord de paix avec l'Ouganda, un accord négocié par le Sud-Soudan, mais à la dernière minute il a refusé de déposer les armes.
© Copyright BBC Afrique
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire