vendredi 12 novembre 2010

Un nouveau problème de frontière entre l'Ouganda et le Sud-Soudan

(Xinhuanet 12/11/2010)

KAMPALA -- Un nouveau conflit frontalier entre l'Ouganda et le Sud-Soudan a éclaté avec l'arrestation par les autorités du Sud-Soudan de certains Ougandais accusés d'avoir franchi illégalement la frontière.
La police soudanaise a arrêté mercredi une famille de huit Ougandais entrés illégalement dans la zone disputée.
Mardi, deux personnes de la même famille, parties abattre un arbre après obtention d'une permission des autorités ougandaises, ont été arrêtées. Un chef de la paroisse de la zone a également été arrêté jeudi par la police soudanaise.
Le gouvernement ougandais a déclaré dans un communiqué lu par la ministre de l'Information Kabakumba Masika, que 11 arrestations ont été menées, bien qu'un officiel local parle de 14 arrestations.
Mme Masiko a déclaré aux journalistes jeudi à Kampala que les terres disputées entre la zone soudanaise de Bamule et la zone ougandaise de Lefore appartiennent à l'Ouganda car elles sont situées à 3 km de l'Ouganda depuis la zone tampon.
Elle a fait savoir que l'Ouganda prenait ces arrestations au sérieux.
"La population est appelée à ne pas paniquer. Le gouvernement s' occupe du dossier aux niveaux politique et diplomatique, notamment en prenant en considération que les gouvernements soudanais et ougandais sont amis", a-t-elle poursuivi.
Mme Masiko a ajouté que le commandant de police du district frontalier ougandais Moyo a été envoyé dans la ville sud- soudanaise de Kajo Keji pour libérer les Ougandais.
Cet incident est le dernier d'une série d'attaques menée par le Sud-Soudan contre l'Ouganda dans le cadre du conflit frontalier.
Le président ougandais Yoweri Museveni et le vice-président soudanais Salva Kiir se sont rencontrés en fin d'année dernière et se sont entendus sur le fait que la zone frontière soit surveillée, processus qui n'a pas encore commencé.
D'après les informations disponibles, le gouvernement semi- autonome du Sud-Soudan et le gouvernement soudanais n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur celui responsable de la surveillance.

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