(Xinhuanet 09/11/2010)
OUAGADOUGOU -- Le Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso a annoncé lundi à Ouagadougou que la première semaine de campagne électorale n'a pas connu de manquements graves.
Faisant le bilan de la couverture médiatique de la campagne présidentielle qui a débuté le 31 octobre, les conférenciers ont laissé entendre qu'au niveau des médias audiovisuels publics ( radios, télévisions), à la date du 6 novembre, les temps de parole accordés aux candidats ont été respectés.
Au niveau de la presse écrite privée, le CSC a noté que les quotidiens tout comme les périodiques ont, à des exceptions près, couvert de manière équilibrée la première semaine de campagne présidentielle.
A une semaine de l'ouverture de la campagne présidentielle, le CSC fait remarquer que la télévision et la radio nationale qui totalisent respectivement un taux d'occupation de 0,05% à 50%, de 25% à 50% devraient faire attention pour ne pas crever le plafond d'ici la fin de la campagne.
Si cette première semaine n'a pas connu de manquements graves, les responsables du CSC notent cependant quelques insuffisances au niveau des candidats, à savoir que les représentants des candidats n'ont pas souvent de mandat, les retards ou l'absence des représentants à l'enregistrement des messages, le non dépôt des messages à la presse écrite avec pour conséquences la tranche non occupée ou la page blanche.
Au niveau des médias, le CSC relève que ce sont surtout des dérapages qui sont constatés sur les pages des internautes.
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