(Madonline 06/05/2010)
La crise politique qui sévit au pays depuis 16 mois commencent à agacer une frange de l'armée. Les hommes en treillis ne parviennent plus à parler d'une seule et même voix.
Selon des sources militaires, le chefs de l'état-major, le général André Ndriarijaona, serait partant pour suivre les propositions de son protégé, Andry Rajoelina, mais tous les chefs militaires ne sont plus d'accord pour l'aventure avec le jeune putschiste.
Dans le même temps, des officiers et des sous-officiers de la Force d'intervention de la gendarmerie nationale (FIGN) ont carrément appelé à la mise en place d'un "comité militaire" pour diriger le pays. Des militaires du régiment des forces d'intervention d'Ivato (RFI) ont également appelé les politciens à tranférer les pouvoir aux militaires s'ils sont incapables de trouver une solution à la crise.
Le commandant Roger Luc, qui s'est démarqué depuis longtemps des militaires qui soutiennent la Haute Autorité de la Transition, commence à adopter un ton de plus en plus sévère. Il a appelé ses "ainés" à ne pas jouer le jeu de Rajoelina. Ce dernier compte toujours sur l'armée pour pouvoir continuer à diriger, seul, la Transition. Un gouvernement miltaro-civile serait pour lui la mailleure idée pour terminer "à sa façon" la Transition, mais tous les militaires ne l'entendent pas de cette oreille.
L'armée qui est devenue actuellement un véritable panier à crabes risque de tout faire basculer. Mais l'issue de la crise politique est des plus incertaine.
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