(Xinhuanet 26/05/2010)
MORONI, 26 mai (Xinhua) -- Les discussions sur la gestion de la période intérimaire et devant aboutir à l'établissement d'un nouveau calendrier électoral ont été suspendues, mardi soir, sans avoir apporté les fruits escomptés.
La partie mohélienne, qui s'est montrée intransigeante sur la fin du mandat du président de l'Union des Comores, s'est retirée des négociations. Les délégués de l'île autonome à laquelle échoit le prochain mandat de la présidence tournante s'opposent au principe d'un raccourcissement des mandats en cours, notamment ceux des gouverneurs des îles, pour harmoniser les élections des exécutifs insulaires et de l'Union.
La loi référendaire, adoptée le 17 mai 2009, portant révision de certaines dispositions de la constitution et la loi adoptée par le congrès en mars dernier stipulent que les élections des gouverneurs des îles et du président de l'Union seront organisées le même jour pour que le pays ne soit condamné à organiser des élections chaque année.
S'adressant à la Nation, mardi soir, le chef de l'Etat Ahmed Abdallah Sambi a annoncé avec gravité et tristesse que, comme les premiers rounds des négociations, ce dialogue a échoué "car pour certains, dialogue est synonyme de piétinement des institutions et des lois, ce qui est inacceptable".
Sans pour autant fermer les portes des négociations et compte tenu de l'ouverture d'une période intérimaire à compter du 26 mai à minuit, conformément à l'arrêt de la Cour constitutionnelle ayant constaté la fin de son mandat, le président Sambi entend se conformer à la loi. "J'entends me conformer à la légalité car nous sommes dans un état de droit qui a ses institutions qui doivent se renouveler conformément à la Constitution", a-t-il déclaré.
A cet effet le président Sambi a nommé un gouvernement, qu'il qualifie d'ouverture pour conduire avec lui la période intérimaire, dans lequel les entités insulaires ne sont pas représentées.
Publié le 2010-05-26 15:33:18
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