Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) se réuniront en novembre prochain à Kinshasa pour discuter de l’exploitation illégale des ressources naturelles dans la région.
Le ministère de la Coopération internationale et régionale de la RDC a donné cette confirmation dans un communiqué publié samedi à Kinshasa tout en indiquant que le sommet sera précédé de deux autres réunions.
Il s’agit, a-t-il précisé, de la réunion qui va regrouper des ministres en charge des Minerais et des ressources naturelles des pays de la CIRGL en vue d’ approuver les mécanismes de la CIRGL et les outils visant à lutter contre l’exploitation des ressources naturelles et celle du comité régional interministériel devant convenir de l’ordre du jour et des documents y afférents.
Créée en 2000, sous l’initiative des Nations Unies, la CIRGL compte 11 Etats membres, à savoir : Angola, Burundi, Centrafrique, République du Congo, RDC, Kenya, Ouganda, Rwanda, Soudan, Tanzanie, Zambie.
Le 15 décembre 2006, les 11 chefs d’Etat et de gouvernement avaient signé à Nairobi, au Kenya, le Pacte sur la Paix, la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la Région des Grands Lacs et s’étaient ainsi engagés à résoudre et prévenir les conflits armés internes et inter-Etatiques, les activités subversives et servir de cadre juridique permettant d’éradiquer l’insécurité persistante de quelque nature qu’ elle soit, régnant dans et entre les Etats membres ainsi qu’à éliminer les menaces qui pèsent sur la paix, la sécurité, la stabilité et le développement durable dans la Région des Grands Lacs par le biais de la sécurité collective et à assurer le respect de la souveraineté et de la sécurité des Etats, de l’inviolabilité de leurs frontières et de leur intégrité territoriale.
Ils s’étaient aussi engagés à sauvegarder les droits de l’homme et des peuples, l’égalité entre les sexes, l’Etat de droit, la démocratie et le développement durable dans la Région des Grands Lacs, à veiller à ce que les différends entre les Etats membres ainsi qu’entre les Etats membres et les groupes armés soient résolus pacifiquement et à veiller à interdire à tout Etat membre de permettre l’utilisation de son territoire en tant que base pour l’agression ou la subversion perpétrée contre un autre Etat membre.
Par l’Agence de Presse Xinhua
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