Une quarantaine de dirigeants africains participent demain et mardi, à Nice, au 25e sommet Afrique-France, qui se veut celui de la normalisation. Mais, trois ans après son élection, Nicolas Sarkozy, qui préside ce sommet pour la première fois, peine encore à convaincre qu'il a tourné la page des relations ambiguës entre Paris et ses ex-colonies.
C'est devenu une figure imposée. A chacun de ses rendez-vous africains, le chef de l'État répète à qui veut l'entendre que l'ère des soutiens aux régimes dictatoriaux et corrompus, des chasses gardées commerciales et de la diplomatie parallèle de la France sur le continent noir est révolue. Il y a trois mois encore, Nicolas Sarkozy proclamait au Gabon du fils d'Omar Bongo sa volonté de normaliser les relations franco-africaines et d'en finir une fois pour toutes avec « les clichés, les fantasmes ...
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