(VOA News 28/05/2010)
La Ligue des droits de la personne de la région des Grands Lacs (LDGL), collectif d’ONG rwandaises, burundaises et congolaises, attire l’attention sur le climat d’incertitude et de tension au Rwanda à l’approche de la présidentielle du 9 août prochain. Il n’y a que deux candidats issus de partis agréés alors que d’autres partis se battent pour être reconnus. Une candidate déclarée, Victoire Ingabire, subit des tracasseries judiciaires car accusée de négationnisme et de complicité avec les rebelles des FDLR.
« Le climat en soi est caractérisé par des tensions ou incompréhensions au sein des partis politiques, le parti au pouvoir et les partis de l’opposition », explique Eddy Mak, chargé du Rwanda au sein de la LDGL. Certains partis qui aimeraient mener des activités sur le terrain n’ont toujours pas obtenu leur agrément, a-t-il souligné.
A la question de savoir si l’on ne va pas assister à une réédition de la présidentielle de 2003, où l’on avait accusé le président Kagamé d’avoir aligné, face à lui, des adversaires « taillés sur mesure », M. Mak a dit que « cela reste à vérifier. » Dans tous les cas, il reviendra aux Rwandais « de se prononcer et choisir librement leur candidat », a-t-il dit.
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