(La dépèche diplomatique 26/05/2010)
« Pour la deuxième journée consécutive, des barricades de pierres, carcasses de véhicules et détritus de toutes sortes jonchaient l'avenue principale de Fomboni, chef lieu de l'île », raconte l’AFP. En effet, les jeunes manifestants continuent de faire face aux forces de l'ordre sur l'île comorienne de Mohéli. Ce matin, « des échoppes ont été saccagées pour protester contre la prolongation du mandat du président Ahmed Abdallah Sambi », précise l’agence de presse. « Les administrations, les boutiques sont fermées, les rues sont désertes alors que les habitants sont enfermées chez eux, et que l'électricité est coupée dans la ville, où règne un climat de tension », écrit jeuneafrique.com.
La prolongation du mandat du président Sambi au-delà de ce 26 mai a provoqué un mécontentement populaire à Mohéli et des vagues de contestations galopantes.
De jeunes manifestants continuaient de faire face aux forces de l'ordre mercredi sur l'île comorienne de Mohéli, où des échoppes ont été saccagées pour protester contre la prolongation du mandat du président Ahmed Abdallah Sambi.
Pour la deuxième journée consécutive, des barricades de pierres, carcasses de véhicules et détritus de toutes sortes jonchaient l'avenue principale de Fomboni, chef lieu de l'île.
Des dizaines de gendarmes, matraques à la main et faisant parfois usage de grenades lacrymogènes, étaient postés aux carrefours et rond-points de la localité.
Quelques groupes de jeunes, très mobiles, harcèlent et jettent des pierres sur les gendarmes dès que ceux-ci font mine de dégager les roches qui encombrent la route.
Une quinzaines d'échoppes sur le marché dont les propriétaires seraient originaires de l'île voisine d'Anjouan ont été saccagées et détruites, a-t-on constaté.
Les administrations, les boutiques sont fermées, les rues sont désertes alors que les habitants sont enfermées chez eux, et que l'électricité est coupée dans la ville, où règne un climat de tension.
La prolongation du mandat du président Sambi au-delà de ce 26 mai suscite un vif mécontentement à Mohéli, à qui revient normalement le tour d'assurer la présidence de l'Union des Comores, en vertu du principe de la présidence tournante entre les îles de Grande Comore, Anjouan et Mohéli.
Mercredi 26 Mai 2010
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