(Le Pays 06/05/2010)
Le mercredi 5 mai 2010 s’est ouvert le forum économique Burkina-Egypte à Ouagadougou. Il s’inscrit dans le cadre de la deuxième session de la Commission mixte de coopération Burkina-Egypte et se veut un terreau de conclusions d’affaires entre opérateurs économiques burkinabè et égyptiens.
Pendant 48 heures, les hommes d’affaires du Burkina et de l’Egypte échangeront, discuteront et concluront des affaires. C’est l’objectif du forum économique Burkina-Egypte, organisé dans le cadre de la deuxième session de la Commission mixte de coopération Burkina-Egypte, qui se déroule à Ouagadougou du 5 au 6 mai 2010. Et c’est au président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), El Hadj Oumarou Kanazoé, qu’est revenu l’honneur d’introduire ce forum. Mamady Sanoh, premier Secrétaire du bureau de la CCI-BF s’est chargé de prononcer son discours. Il a d’abord rappelé le regain de dynamisme que connaissent les relations commerciales du Burkina et de l’Egypte ces cinq dernières années.
"En effet, a-t-il précisé, elles se sont traduites en 2009 par 23 millions de dollars US de transactions contre 850 000 dollars US en 2004." En plus, l’Egypte achète 40% de la production de sésame du Burkina qui, à son tour, s’approvisionne en céramique, en matériaux de construction, en équipement de climatisation et en produits alimentaires au pays des Pharaons. Relations économiques au beau fixe donc. Le président de la CCI-BF n’a pas manqué d’attirer l’attention sur les potentialités dont regorge le Burkina Faso. Un exposé en donnera d’ailleurs toute la teneur au cours du forum. En attendant, Mamady Sanoh a rele des Hommes intègres et celui des pyramides séculaires.
Ces similitudes se situent, entre autres, parmi les défis que les deux pays doivent relever pour dynamiser leur économie, les enjeux pour construire un secteur privé dynamique restant considérables. La crise financière a également révélé, selon Mamady Sanoh, que les économies avancées, comme celles du Japon, des Etats-unis et de la Zone euro, seront incapables de jouer leur rôle traditionnel de locomotives de la croissance mondiale dans les années à venir. Le premier Secrétaire du bureau de la CCI-BF a alors relevé qu’il était "impérieux pour les pays du Sud de développer des initiatives en vue de promouvoir la coopération Sud-Sud, surtout en matière de commerce, d’investissement, de finance, de technologie et de partage des expériences réussies de développement."
Ce qui n’est sans doute pas tombé dans l’oreille de sourds, car les responsables de la délégation des opérateurs économiques égyptiens au forum, en l’occurrence Abdel Aziz Tarek El Gamal et Nayer Refky, ont d’ores et déjà assuré leurs collègues du Burkina que leurs entreprises étaient disposées à traiter avec eux. Les toiles et les pinceaux sont donc réunis. Il ne reste plus qu’à y associer les couleurs pour créer de beaux tableaux : de fructueuses affaires.
Abdou ZOURE
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