jeudi 4 mars 2010

Ouganda : Les secouristes désespèrent de trouver des survivants

Les chances de retrouver les 400 personnes ensevelies après le glissement de terrain qui s’est produit dans la nuit du 1er au 2 mars dans l'Est montagneux du pays, s'amenuisent. De plus, la pluie rend extrêmement difficiles les recherches des secouristes.

Les secours s'organisent, après le glissement de terrain qui a balayé plusieurs villages à flanc de montagne, dans l’est du pays, la nuit du 1er au 2 mars 2010, faisant des dizaines de morts et des centaines de disparus. La pluie rend difficile les opérations de sauvetage et le président Yoweri Museveni est allé rencontrer, le 3 mars, des rescapés de la catastrophe.
Plus de 80 corps ont été retrouvés sans vie, mais près de 400 personnes sont portées disparues dans les villages de Bukalasi, Bumayoka et Nametsi. La boue a tout recouvert et les recherches de survivants ce compliquent par la météo.
Les secours ont eu du mal à se mettre en place, car ces lieux sont actuellement inaccessibles par la route. Les villageois ont reçu le soutien de l’armée, et creusent depuis deux jours avec des houes ou même à mains nues dans la boue, dans l’espoir de trouver des survivants, ou au moins, les corps des personnes décédées.
« La situation est actuellement très tendue. Beaucoup d’experts et de techniciens sont sur place pour nous aider, mais on n’a pas assez de machines à notre disposition. Comme il a beaucoup plu, on a des difficultés à travailler sur le terrain. Le sol est très boueux, les sauveteurs doivent se rendre à pied aux endroits où les recherches ont lieu. Cela leur prend environ trois heures ». déclare la porte-parole de la Croix-Rouge ougandaise.
Les secours ont eu du mal à se mettre en place, car ces lieux sont actuellement inaccessibles par la route. Les villageois ont reçu le soutien de l’armée, et creusent depuis deux jours avec des houes ou même à mains nues dans la boue, dans l’espoir de trouver des survivants, ou au moins, les corps des personnes décédées.
« On peut apporter sur place un équipement à dos d'homme. Mais apporter de l'équipement lourd par la route n'est tout simplement pas réaliste », a déclaré le ministre ougandais chargé de la prévention des désastres et des réfugiés, Tarsis Kabwegyere.
« Les gens sur place sont encore complètement sous le choc. Les habitants des villes et des villages aux alentours quittent leurs maisons. Pour nous, le grand défi est de leur fournir un hébergement provisoire. Les gens acceptent d’être relogés dans d’autres endroits et se rendent compte que la situation est très mauvaise. Cette tragédie leur a tristement servi de leçon ». a-t-elle ajouté. «Beaucoup de personnes ont perdu leurs proches, des voisins, des amis…La situation est véritablement dramatique » a-t-elle conclue.

Publié le 04-03-2010 Source : Rfi.fr Auteur : Gaboneco

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